mercredi 31 décembre 2008
Auberge Nicolas Flamel, Paris
Deux problèmes dans cette auberge : le service, très aimable, mais complètement dépassé par une situation non anticipée (nos voisins américains dont les deux enfants d’une dizaine d’année supportèrent avec un sang-froid admirable les trois heures de repas, sans pouvoir se rabattre sur un verre de vin évidemment pour passer le temps, suggéraient une absence impromptue de personnel ; peut-être, mais cela ne peut que souligner le fait que l’auberge pourrait bénéficier d’une lecture attentive du traité du philosophe François Jullien sur l’efficacité. La pensée chinoise de l’effet et de l'enroulement stratégique qu'il convient de lui associer induit notamment une anticipation maximum des événements, anticipation qui vous place toujours en creux, non pas en retard sur le cours des événements, mais amenant les événements vers vous. Lorsqu'ils surgissent déjà la solution est là qui vous met en avant au près du client; une pensée qui pourrait être utile à la pérennité de l’établissement), sans parler du fameux pichet de chablis qui fut malencontreusement facturé au prix de la bouteille sur la note ; la cuisine, après tout, il s’agissait là des plats dans le menu prestige, 45 euros, qui, pour être sec, ne les valent pas.
Auberge Nicolas Flamel
51 rue de Montmorency
Paris 03e arrondissement.
dimanche 28 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
6-5
vendredi 19 décembre 2008
Potage de Hano, i Pho’
Potage de Hano, i Pho’
Ingrédients pour 6 personnes
800g de plat de côtes
1 os à moelle
3 échalotes
1 petite racine de gingembre
4 étoiles de badiane
1 bâton de cannelle
1 cuillère a soupe de grains de poivre noir
1 pincée de sel
3 cuillères sa soupe de nuoc-mam
Garniture
300g de filets de bœuf finement émincé
300 g de nouilles de riz fraiches (banh pho’)
250g de germes de soja
Quelques quartiers de citron vert
6 tiges de ciboules
Menthe fraîche
Basilic asiatique
Coriande fraiche
Piment haché à volonté
Pelez et émincez le gingembre. Faites griller, sans brûler, la badiane, la cannelle, le poivre, les lamelles de gingembre et les échalotes piquées des clous de girofles dans une poêle anti-adhésive.
Faites bouillir 3 litres d’eau dans une marmite. Ajoutes l’os à moelle et le plat de cotes ; attendez la reprise de l’ébullition puis baissez le feu. Ajoutez le sel, les épices et les échalotes grilles et laissez frémir à couvert, en écumant régulièrement, pendant environ 2 heures. Puis retirez l’os et la viande ; assaisonnez le bouillon avec le nuoc-mam.
Ebouillantez les nouilles de riz quelques instants : elles doivent être cuites, mais encore fermes. Rincez à l’eau froide et égouttez-les soigneusement.
Répartissez les nouilles dans 6 grands bols, recouvrez de lamelles de filet de bœuf cru. Ajoutez un peu de ciboule hachée et quelques rondelles d’oignons, puis arrosez de bouillon brûlant.
Présentez sur un plat les germes de soja, les herbes aromatiques, le citron vert, piment hache et voila chacun rajoutera les ingrédients de son choix dans sa soupe.
vendredi 5 décembre 2008
6 – 4 chinese fish and chips
jeudi 4 décembre 2008
Asian fusion, Chorlton, Manchester
samedi 29 novembre 2008
6 – 3 ‘Chicken Goujon’ et riz aux légumes
jeudi 27 novembre 2008
lundi 24 novembre 2008
samedi 22 novembre 2008
Choux farci, brulé...
vendredi 21 novembre 2008
6 – 2 sandwiches et wedges
jeudi 20 novembre 2008
Oriental Bamboo, Rose, et Pearl
« … l’Oriental Bamboo, l’Oriental Rose, sur la place de l’Hôtel-de-Ville, et l’Oriental Pearl sur celle de la Nouvelle Cathédrale, … m’ont servi de refuge à peu près hebdomadaire contre la fadeur enlisante des nourritures de Bleston, pendant ces sept mois je n’ai eu que trop le temps de faire le tour de leurs spécialités, mais surtout parce que, songeant à ce récit, je m’efforçais de le reconstituer, le menu de ce repas du 6 novembre : potage aux œufs, canard aux ananas, sablés et non létchys que j’avais commandé alors, comme Barnaby Morton dans les premières pages du Meurtre de Bleston, mais qui manquaient » (Butor p. 112).
mardi 18 novembre 2008
Westmorland Farm Shop
mardi 11 novembre 2008
L’Oriental Bamboo
« … l’Oriental Bamboo dont je n’avais pas pensé à vérifier l’existence en traversant pour la première fois la place au début de cet après-midi du dimanche 4 novembre, parce qu’elle me paraissait beaucoup trop douteuse…, l’Oriental Bamboo dans lequel j’avais maintenant envie de manger, pour me changer de l’accablant ordinaire blestonien, quelques uns de ces plats dont celui qui devait être le détective, Barnaby Morton, tout en observant celui qui commençait à se demander si son frère n’était pas de la race de Caïn, se régalait silencieusement (langoustines frites, canard aux ananas, letchis), ce qui était impossible pour l’instant, puisque le rideau de fer, comme tous les dimanches, était fermé, aucun bruit, aucun rai n’en filtrait » (Butor p.104).
mardi 4 novembre 2008
risques de désapprentissage
« Je ne sais plus dans lequel des trois restaurants tout proche de Matthews and Sons, j’ai déjeuné ce huit octobre, si ç’a été au Burlington dans Tower Street, en compagnie de Slade, de Moseley, ou de James Jenkins, au White, dans White Street, à la table de Ward et Blythe, ou en face, avec Dalton et Cape, au Lancaster, le seul où j’aille encore quelque fois, parce qu’on y sert de la bière, mais dès ce repas là, j’ai dit non, et j’ai décidé de partir à la recherche d’une nourriture moins fade, qui satisfasse non seulement le ventre, mais le palais, car le goût habitué aux belles saveurs franches ou raffinées s’affaiblit et s’infecte s’il en est privé trop complètement et trop longtemps » (Butor p. 47-8)
vendredi 31 octobre 2008
6-1 curry de viande blanche
La tradition veut que l'équipe qui reçoit offre le repas à l'équipe qui visite. En cette occasion nous (Liverpool University 2nt team 5div) jouions au Cricket Club, qui possède un bar et un cuisinier. Le repas : riz et curry de poulet (ce sont des dés industriels de viande blanche, ça pourrait être de la dinde ou de la viande reconstituée pour autant que je sache).
lundi 27 octobre 2008
Le salon de thé
« Après avoir fait le tour de l’abside sans la regarder, j’ai découvert dans une petite rue plus animée que ses voisines, éclairée de quelques vitrines de brocanteurs et de libraires d’occasion, un salon de thé classique, lambrissé de chêne sombre, tenu par des demoiselles épineuses qui m’ont servi en guise de dîner des sardines sur des toasts et des tartelettes emplies de crème rosâtre » (Butor p. 39-40)
dimanche 26 octobre 2008
Ragoût d’agneau
Faîtes revenir à l'huile d'olive 500g de poitrine d’agneau dans une cocotte, avec un oignon, 100g de lard ; ajoutez une gousse d’ail hachée, du persil, enfin un verre de vin blanc. Laissez le vin s’évaporer, puis ajouter une lamelle de concentré de tomates. Liez, la sauce devient rousse. Alors mouillez avec deux verres d’eau, fermez la cocotte et laissez cuire dix minutes à partir de la mise en rotation de la soupape.
Cette recette se sert idéalement avec des pâtes (fraiches), mais du riz ou des pommes de terre bouillies pourraient faire l’affaire.
(Monetti p. 217)
samedi 25 octobre 2008
Le vinaigre et le thé
« A travers une grande vitre sur laquelle le menu du jour était peint en blanc, j’ai vu un petit borgne en tablier, penché sur son livre de comptes, qui a attendu pour se lever, lorsque nous sommes entrés, que nous nous soyons assis à l’une des trois tables, qui est venu en boitillant jeter entre nous, sur la nappe de papier tachée, une fagot de couverts.
‘Comme d’habitude ?
- Comme d’habitude, pour deux.
- Le pain… Le poisson… Les légumes… Le vinaigre… Le thé ; ça va ?’
Puis il est allé se rassoir derrière sa caisse » (Butor 1957 p.32).
jeudi 23 octobre 2008
'stout'
"C'est alors que j'ai fait connaissance avec ce froid des pubs à demi-vides et leur poussière grasse.
'Qu'est-ce que vous prenez Monsieur le français?'
J'ignorais le goût des boissons de Bleston, leurs prix, et les formules pour les commander.
'N'importe.
- Deux pintes de stout, madame.'
Ce liquide sombre et poisseux qui débordait des grands verres cannelés à anses, il me semblait que c'était l'eau même de la rivière, recuite et reconcentrée" (Butor 1957 p. 31)
jeudi 16 octobre 2008
"sponge"
« Il y avait un peu de soupe, un peu de poisson frit, quelques pommes de terre dures, la bouteille de sauce rouge sur la table, pour assaisonner, une petit pain rond de la taille d’une balle de tennis, une tasse de thé, et pour finir une pâtisserie justement nommée ‘éponge’, couverte de cette immanquable crème couleur de jonquille fanée, qui laisse dans la bouche un goût de colle » (p. 26).
Son compagnon, James Jenkins, lui propose de commander du fromage et des biscuits, dans l’éventualité où Jacques aurait encore faim, car le fromage vient après le dessert outre manche.
(Michel Butor, L’emploi du temps, 1956).
samedi 11 octobre 2008
scotch egg industriel, dissection
mardi 7 octobre 2008
lundi 29 septembre 2008
porc aux girolles
500g de porc coupé en dé, faire revenir dans un faitout à l’huile d’olive, ajouter un demi-oignon environ, poivre, thym, une gousse d’ail, puis un verre de vin blanc, couvrir, et laisser mijoter 45 minutes. Faites revenir les girolles séparemment, et ajouter au plat pour la fin de cuisson.
Gratin Dauphinois. Il existe trente six mille recettes de gratin dauphinois, voici une version pour laquelle vont mes préférences, (mes invités m’en ont félicité mais il ne faut pas être au régime…) Frotter les bords du plat avec de l’ail, puis beurrer. Disposer une couche de pommes de terre coupées en fines lamelles, puis oignons revenus (avec mesure), sel, poivre, légèrement, puis couche de pommes de terre etcetera. Arrivé en haut, placer des bouts de fromage, enfin noyer dans de la crème fraiche liquide, et un tout petit peu de lait.
dimanche 28 septembre 2008
dimanche 21 septembre 2008
L'attrait de l'orient
pomme de terre rissolées, poulet, oignon, curry et piment
Petites bouchées chinoises végétariennes toutes prêtes, 8m, à la vapeur
Nouilles chinoises (japonaises?),
oignons, navet ('parsnip' et non 'turnip' - variété de navet légèrement sucrée), champignons, haricots verts, un soupçon de piment de cayenne, 1cc de coriande, puis au dernier moment sauce au soja - supplément: lamelles de porc revenues au piment
jeudi 18 septembre 2008
blues de jeu
Poulet revenu en dés aux oignons, poireaux, champignons, piment et crème,
servi avec du couscous.
Et le vin de pays.
dimanche 14 septembre 2008
Le bar tibétain, Chorlton
jeudi 11 septembre 2008
lundi 8 septembre 2008
Inondations
jeudi 28 août 2008
mardi 26 août 2008
Pâtes au ragout de sèche.
samedi 23 août 2008
Sèches farcies
mercredi 20 août 2008
La Coudoulière
Ardoise : c’est le terme ici consacré à une planche d’antipasti, couleurs provençales et orientales.
Wok de poulet,
Ravioles aux épinards (ce n’était pas des ravioles le nom m’échappe)
Filets de dorade à la marocaine, c'est-à-dire aux épices et aux légumes de saison.
Rosé.
dimanche 17 août 2008
Caténaire arraché - Paris Toulon en huit heures
Il y a du monde, je lis un peu Raymond Williams quand j'ai la force, et j'écoute des voix aux timbres légers, au gré de discussions insaisissables. Marseille passée, déjà on anticipe son après-midi. Puis pof, rupture de caténaire, dieu sait ce que c'est, on nous a pas dit, et on reste bloqué avec tout le reste du traffic pendant quatre heures quelque part près d'Aubagne - il me semble que c'est de là que vient Monetti et ses recettes.
L'arrivée à Toulon est houleuse, avant mon repêchage.
Roti de saumon farci aux coquilles St Jacques, Riz.
Salade,
camembert Isigny St Mère,
une prune verte.
P.S: Une ligne aérienne de traction électrique est appelée:
ligne de contact lorsqu'elle ne comporte qu'un ou deux fils de contact (F.C.) ;
caténaire du latin caténa (chaîne) lorsqu'elle est constituée d'un ou de deux fils de contact suspendu(s) par des pendules à un ou deux porteur(s), la tension mécanique du (ou des) conducteur(s) pouvant être maintenue constante (régularisation) ou non.
L'ensemble est constitué de conducteur en cuivre, destiné à l'alimentation des trains électriques
(crédit: www.techno-science.net)
jeudi 14 août 2008
Gordon
Bon en même temps, j'ai pas les moyens d'aller vérifier.
dimanche 10 août 2008
mercredi 23 juillet 2008
‘Devilished shoulder of lamb’, Corton 1998
Beurre, 50g environ,
Turméric
Poivre de cayenne
Paprika
Poivre
Moutarde (deux trois cuillères)
Puis à nouveau 45 minutes. Servi ce soir là avec des pommes de terres sautées aux oignons ail et haricots vert, quinoa nature.
Stilton crackers.
lundi 14 juillet 2008
Fetnat 08
samedi 12 juillet 2008
Oilo, Belfast
lundi 7 juillet 2008
Market Restaurant, Northern Quarters, Manchester.
jeudi 3 juillet 2008
Variation sur le Murgh Masala
Le principal ingrédient manquant à cette variation est le gingembre.
mardi 1 juillet 2008
France
Steak (hampe ?), pommes de terre sautées, haricot.
Quatre saisons rue Montorgeuil.
Salade, rosette, rôti de veau sous la mère, barigoule, île flottante (mon dessert préféré depuis, une dizaine d’années).
Cabillaud en ratatouille, couscous.
Je ne dresse ni la liste des vins, nombreux, ni des fromages, exquis.
lundi 23 juin 2008
Boulettes d’agneau, polenta, chapeau de tomates et courgettes.
dimanche 22 juin 2008
The Italian Club, Liverpool
lundi 16 juin 2008
Cuisine paternelle (sans le four)
mardi 10 juin 2008
Les bains
jeudi 5 juin 2008
dimanche 1 juin 2008
Une église dans le West End
mardi 27 mai 2008
lundi 26 mai 2008
Le boucher de Smithdown Road
mardi 20 mai 2008
samedi 17 mai 2008
Curry Britannique
mardi 13 mai 2008
pâtes à la roquette
lundi 12 mai 2008
dimanche 11 mai 2008
Yakisoba, Chorlton, Manchester
Le guacamol d’Anne-Laure en fait de Marionna de Barcelona
4 tomates
1 oignon
le jus d'un demi citron
Tabasco
Paprika
sel
Il ne faut pas écraser entièrement le mélange.
jeudi 8 mai 2008
frustration
mardi 6 mai 2008
La facture
vendredi 2 mai 2008
The Quarter, Falkner Street, Liverpool
J’avais pris ce restaurant salon de thé prétendument méditerranéen en grippe en une seule visite, après un toast au champignon bien coûteux, et coupable surtout d’un parti pris ornemental épouvantable : la carte des vins affichée sur des bouteilles vides.
Mais encore une fois il faut me résoudre à changer d’avis. Les pizzas sont excellentes, stupéfiantes à cette hauteur longitudinale. La carte est simple, entrées ambiance sud, puis ou pâtes, ou pizzas, desserts britanniques, sans oublier les plats du jour – il y a généralement une offre autre que le binôme pâte-pizza. Bruschetta pesto mozarella (chaude ?), pizza au chèvre, légumes, pizza au jambon de parme et roquette. Quand il y a un peu de soleil, c’est pas souvent, le restaurant qui bénéficie d’une petite vue sympathique sur la cathédrale anglicane baisse les stores, externes et internes, de sorte qu’on ne voit plus rien, et on mange alors dans la pénombre ; c’est là une constante nordique, les locaux en dehors de leurs vacances cancérigènes, fuient la lumière comme les taupes, euh, …
mercredi 30 avril 2008
lundi 28 avril 2008
apprendre les épices
jeudi 24 avril 2008
le retour de l'inspiration indienne
mercredi 23 avril 2008
Hippopotamus, Aérogare 2, Roissy Charles De Gaulle
Le soir j’ai préparé des paupiettes de veau à la niçoise. Samedi, dans ce restaurant de la rue Montorgueil où j’ai pris l’habitude de partager une côte de boeuf avec mon père lorsqu’il fait une apparition dans la capitale, salade de grillons et gésiers, magret de canard, andouillette sauce moutarde et frites, puis paupiettes de veau réchauffées ; c’était naturellement meilleur que la veille. Pour le repas dominical, rôti de bœuf, pommes de terre sautées, champignons de Paris. Rebelote. Couscous algérois (ne jamais oublier d’avoir sous la main de l’harissa). Mardi, compte tenu de mes excès gastronomiques, j’avais décidé de faire un jeûne, « pour reposer et restaurer l’organisme ». J’ai bien commencé, en me contentant d’un demi croissant et d’un pain au chocolat. Puis je suis resté toute l’après midi à regarder le deuxième tour de l’open de tennis de Monte Carlo. Mais aux alentours de six heures, alors que je me buvais une petite bière au café pistache, du côté de l’INHA, la faim est apparue, et un plan diabolique s’y est aussitôt attaché. Je gagnais d’abord à rebours Auber, perdant du temps par une mauvaise estimation et connaissance des transports parisiens. De là cependant, j’atteignais rapidement le quai du RER B à châtelet. Le sort était contre moi, un incident, le énième décidément, avait arrêté le trafic (c’est incroyable ces incidents, pour les quelques jours que j’ai pu passé dans les couloirs du métro parisien, chaque trajet littéralement était nouvellement troublé, entouré d’un de ces ‘incidents’ interrompant la fluidité du réseau : soit le métro de Paris tente de rivaliser en médiocrité avec celui de Londres sous l’impulsion de M. N. Sarkozy, soit les français rendus dépressifs par les mauvaises performances de leur économie et leur impossibilité à rejoindre la terre promise, Londres, se suicident en masse pour encourager leur président à adopter des réformes plus conséquentes). Bienheureusement, le délai ne fût que de courte durée, et bientôt, j’entrai dans un omnibus en direction de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Bien dans les temps, je consultais ma montre comme de marbre, feuilletant mon livre sérieux de temps à autres pour tromper mes environs. Enfin, sept heures n’ayant pas sonné, je touchai terre à l’aérogare 2 de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. En quelques minutes, je gagnai le restaurant de la chaîne Hippopotamus, repéré précédemment. J’obtins une place du mauvais côté du lieu dirais-je, sachant qu’un pan donne sur les pistes, l’autre sur le hall et les couloirs routiers internes à l’aérogare. Il y avait du monde, il ne faut pas trop se plaindre : Salade de chèvre chaud, pavé de rumsteck sauce au poivre frites, brouilly. Bon, c’est Hippopotamus, la nourriture est médiocre, les prix sont trop élevés, mais avant l’envol pour le désert, un bon steak et des frites à la française, ça réchauffe le cœur.
Angus, Burger King, John Lennon Airport
lundi 14 avril 2008
Marmelade, Beech road, Chorlton, Manchester
Pour compenser, j’ai tenté la recette dominicale du Observer, croquettes de porc aux anchois et citron.
1 kg de porc haché,
une douzaine d’anchois effilés ,
du basilic frais,
un peu de parmesan,
zest et jus d’un citron,
de la panure, environ 50g,
sel et poivre,
Débrouillez-vous pour en faire des petites boulettes, recouvrir de farine, faites revenir dans une bonne quantité de beurre et d’huile d’olive, 4-6 minutes, puis à feu moyen 6-8 minutes, rajouter un bouillon de viande, trempotez 2-3 minutes, c’est prêt.
mercredi 9 avril 2008
lundi 7 avril 2008
potatoe scones
75 g de farine
25 g de beurre
une pincée de sel
Le but est de former une pâte élastique avec ces ingrédients. Ensuite, faites chauffer du beurre dans une poelle, et dorer les ronds que vous aurez préalablement formés.
dimanche 6 avril 2008
samedi 5 avril 2008
jeudi 3 avril 2008
Mr Thomas’ Chop house, Manchester
mardi 1 avril 2008
lundi 31 mars 2008
Ouste ouste ouste, Albert Dock, Liverpool.
samedi 29 mars 2008
vendredi 28 mars 2008
Kinlochmoidart, Ecosse.
jeudi 20 mars 2008
Southport dragons, bord de mer.
lundi 17 mars 2008
dimanche 16 mars 2008
Darby 1 Chelsea 6
Après un verre de vin au Soho Hotel (ahem), je suis invité au Bar Shu, 28 Frith Street, Soho. On consulte le menu en images, comme dans les cantines des grands magasins, mais le reste s’en détache, Dieu merci. J’apprends qu’il y a quatre grands types de cuisine en Chine. Au bar Shu, c’est la cuisine dite Sichuan, et c’est un plaisir parce que les restaurants cantonais tous rivalisant de médiocrité bref… Comment dire, la cuisine dite Sichuan, ce sont des plats en sauce, et c’est épicé.
En entrée, des champignons au coriandre frais pour Innes M., et une oreille de porc en fines lamelles au gingembre pour ma part. Délicieux. Puis le mauvais choix du jour, du porc au chili, c'est-à-dire de toutes petites boules de viande dominées par une profusion de chilis, j’ai goûté, impossible, ce sont vraiment des piments – je me souviens avoir tenté de faire manger à Christophe D. des piments entiers grillés au feu de bois dans un camping slovaque des bas Tatras il y a une dizaine d’années, il s’était excusé. Et heureusement, mon bœuf épicé, au chili aussi, était mangeable. J’ai appris à me servir des baguettes.
lundi 10 mars 2008
lundi 3 mars 2008
Les saucisses d'Asda
How goes the song again :
“One day I went to Asda
To shoplift in Asda,
Then I got caught in Asda
I don’t go back to Asda” (African Boi)
mercredi 27 février 2008
Mauvaise main
mardi 26 février 2008
Foie au gourmet club
samedi 23 février 2008
Joseph Wright of Derby
mardi 19 février 2008
Poisson, viande, Paris et à côté.
mercredi 13 février 2008
« The Oxford Companion to Food »
J’ouvre au hasard, et je lis par exemple la note sur la chartreuse, apparemment un plat français de perdrix au chou ; le chateaubriand, bouchers français et américains ne sont pas d’accord sur la taille et la coupe de la pièce (plus gros chez les américains) ; et enfin le chaud-froid, je passe sur les polémiques qui entourent l’origine du plat comme du nom pour en venir à l’essentiel :
« Giving instances of the lavish hand with which Escoffier dedicated dishes to people, Shaw (1994) remarks that ‘the aptly named ‘chaud-froid Félix Faure’ commemorates the French President who in 1899 died suddenly at the Elysée while making love to his mistress, Madame Steinhel’» (Philip & Mary Hyman).
lundi 11 février 2008
Vanzetti, Chorlton, Manchester
vendredi 8 février 2008
lundi 4 février 2008
L’agneau de Nouvelle Zélande
De retour dans mes pénates, j’ai pour ma part préparé une demi épaule d’agneau de Nouvelle Zélande (1 livre 90) à l’ail, avec un oignon, trois champignons, et du couscous. J’accommode le peu qui m’en reste ce soir de la façon suivante : haricots verts blanchis puis revenus avec les bouts de viande, ail, chili powder, et tomates, servi sur des fresini.
dimanche 27 janvier 2008
Asian fusion, Chorlton, Manchester
vendredi 25 janvier 2008
Rêverie
dimanche 20 janvier 2008
Felicini, Didsbury, Manchester
mercredi 16 janvier 2008
dimanche 13 janvier 2008
Lamb Shack, philharmonique
vendredi 11 janvier 2008
La sauce au poivre du père de Nadège
Une fois votre viande cuite, retirer du feu, faites chauffer la graisse, ajouter le poivre (là c’était en grain et moulu) Le temps de vous retourner, ajouter le whiskey (calva ou autre). Allumer. Là il faut faire attention à pas brûler la maison, ou vous-même, comme cet homme qui a péri récemment en voulant faire flamber son poulet. Grattez bien les sucs au fond de la poëlle pour que ça pétille (dans l’histoire on était à deux dessus, moi je tenais un couvercle protecteur de biais pour contrôler le brûlot). Une fois éteint, ajouter un peu de crème, épaisse de préférence, et un fond de veau, faites réduire car il faut faire en sorte que la sauce ne soit pas trop liquide.
lundi 7 janvier 2008
Noël Noël 2007
Il en va autrement en France. J’arrive vers le 20, et je débute une préparation physique chez Christophe : soupe au petit marron (une sorte de petit potiron), rôti de bœuf, gratin de pomme de terre, puis comme je restais un peu, magret de canard sauce au poivre du père de Nadège. Le 24 arrive, et là comme tous les français, sauf peut-être quelques familles très religieuses, on attaque le repas du réveillon. Qu’était-ce donc que le réveillon ?
« Au départ, en France et au Canada, ce repas nocturne, pris au retour de la messe de minuit, consistait en une simple collation se limitant à des biscuits ou à un morceau de tourtière, accompagné d'une boisson chaude. Avec les années, cette collation se transforma peu à peu en un repas plus copieux et plus élaboré ».
Tout le monde connaît l’histoire des trois messes basses : « Le fait est que chaque fois qu’elle tinte, cette sonnette du diable, le chapelain oublie sa messe et ne pense plus qu’au réveillon. Il se figure les cuisiniers en rumeur, les fourneaux où brûle un feu de forge, la buée qui monte des couvercles entr’ouverts, et dans cette buée deux dindes magnifiques, bourrées, tendues, marbrées de truffes » (A. Daudet).
Il semble cependant que les coutumes ont changé. Le réveillon c’est l’occasion de manger des huîtres et des choses poissonneuses me semble-t-il. Nous prîmes du foie gras en entrée. Quant au plat principal, il se manifesta sous l’audacieuse forme d’un vol au vent rempli de quenelles de brochet, langoustines, et grenouilles. Pour le jour de noël, une quarantaine d’huîtres en provenance de l’île de Ré en entrée. Je suis fier de dire que j’ai appris à ouvrir ces bestioles en cette occasion (mieux vaut ne pas avoir à le faire, c’est un coup à s’arracher la main). On mange les huîtres avec leur eau, un peu de citron, ou une petite sauce échalote vinaigre.
Puis vint le chapon, le classique français, dont on ne m’avait pas donné les abats, et que j’avais rempli d’une farce indiquée par Monetti. A base de poulet, de veau, de lard, champignons, un verre de porto, un peu de panure, des herbes. Ca avait l’air bien avant d’enfourner, mais c’était décevant dans les assiettes. L’année prochaine je reviens au classique britannique. Ensuite fromage. Puis, comme nous avions mangé la bûche la veille, pudding (rappelons à nos amis français qu’il se mange chaud et couvert d’alcool, avec une boule de glace vanille ou un peu de crème en accompagnement). La tradition veut que l’on poursuive ainsi jusqu’à la St Sylvestre. Après c’est régime.