mercredi 24 février 2010

Poésie au supermarché

E POUCH BAG BLK
VALDEMADERA GRA
BRISKET OF BEEF
#BROWN MUSHRM
VENISON JOINT
# CAULIFLR
B/C RSTQE FLTE
O/B CUMBERLAND
BARNSTOMER 99P
ORG STILTON
CORNISH GOAT

jeudi 18 février 2010

Mardi-gras

C’était le lundi, mais comme Pierre nous avait invités à manger le mardi soir, nous avions décidé de prendre une avance sur le début du carême au mercredi des cendres. Je me suis donc penché une nouvelle fois sur la question de la pâte à crêpes. Comme d’habitude, je n’avais pas la recette de ma mère sur moi (c'est-à-dire, dans la tête), et j’ai dû recourir à ce phénomène tout de même étonnant qu’est l’internet. Il est vrai que j’avais tout de même emporté avec moi de la farine de sarrasin, pour palier toute difficulté londonienne. Je me suis penché sur le nombre conséquent, quelque peu divergeant de recettes au blé noir, assorties de commentaires parfois fanatiques. Telle recette met un œuf, telle autre non, telle encore en met trois, rajoute du beurre et du cidre, du lait, un peu de farine de froment, beaucoup de farine de froment etcetera. Il semble aux dires de certains que la recette authentique soir la plus épurée, farine de blé noir intégralement, eau, sel. Il est évident qu’il s’agit là, comme pour le gratin dauphinois, de positionnements hérités tant de la géographie que de l’histoire sociale. Voilà le contenu de celle que j’ai réalisée ce jour-ci :

350 g de farine de sarazin
25g de farine de froment
50cl d’eau
25 cl de lait
1 œuf
Une pincée de sel

La prochaine fois je mets du cidre dedans !

Ps : sur l’universalité de la crêpe - Le tour du monde des crêpes, Luc Roux

dimanche 7 février 2010

Hill street brasserie, Belfast

Avant de revenir à Belfast de Derry lors de mon dernier séjour, j'avais demandé à un de mes contacts s'il pouvait me recommander un restaurant en ville, puisque j’étais resté sur une impression de vide inquiétant (j’étais arrivé il est vrai tard le lundi soir, c'est-à-dire sur le coup de 10 heures, la réceptionniste m’avait répondu que je ne trouverai nulle part où manger – j’arrive toujours dans les villes du nord avec l’optimisme éternel des croyants – et effectivement, je mangeai une pinte de Guinness et un paquet de chips – mon repas de la journée comme les habitués peuvent s’en douter). Il ne m’avait pas indiqué d’adresse, balayant ma question inappropriée pour une grande ville festive comme Belfast (!). Certes c’est tout de même plus grand que Derry. Bon, donc je suis allé me promener du côté de la cathédrale (je voulais retrouver un pub en fait : le Duke of York dans Commercial Street), et je me suis laissé tenté par le menu d’un restaurant tout avoisinant, la Hill Street brasserie. Le menu, pour le peu que je m’en souvienne, utilisait à la fois les ressources locales (poissons, bœuf, mais il y avait aussi du lapin il me semble), et la touche internationale, qui est préférable à la méridionale ouvertement dans ces contrées où il convient de se méfier de toute tomate même en été. Il n’y avait pas grand monde, le jeune service était sympathique dans un décor moderniste. Je me suis rendu compte après mon entrée que des deux femmes qui discutaient tranquillement à côté de moi autour d’un verre de vin l’une devait être la manager, et comme on s’en doute j’étais là avec mon appareil photo (j’en ai pris une, flou, après démasqué je n’ai plus osé), mon carnet de note que j’avais sorti pour tenter de donner le change, contribuant peut-être à l’attention prodiguée à mon confort. En entrée, du poulpe frit pimenté, en plat principal, une délicieuse tranche de pork belly en sauce, il y avait notamment une herbe très fine dans l’accompagnement, que mon ignorance n’a pas encore réussi à replacer, on aurait dit de la citronnelle mais ça n’en avait pas du tout la forme.

Verdict : Très bien

mercredi 3 février 2010

L’entracte, 7e.

Petit café-restaurant sur le pouce, avec baby foot dans l’entrée, deux plats du jour, le poisson aux légumes, ou le jambonneau aux lentilles. Petite tarte aux noix étouffante et délicieuse en dessert (entrée dessert café 12euros).

Verdict : Bien

Jols, Lyon 7e

Restaurant de poissons, sur la table pour cette, c’est vrai, deuxième visite, des dorades, un steak de thon, une brandade de morue, et je goûtai un filet de morue, servi avec une purée de pommes de terre (curieux, impact de l'huile d'olive sans doute dans cette purée très fine et colorée). Précédemment, je veux dire, la dernière fois que j’y mangeai au côté d’un réalisateur de documentaire et critique culinaire polonais, j’avais mangé de la sèche au jus de chorizo. Pas de desserts cette fois, mais, précédemment, j’avais essayé un baba au rhum, baba qui fut ouvert devant moi, et aspergé de liquide : les desserts de manière générale sont excellents.

Verdict : Bien +