J’étais en France du jeudi 17 avril au mardi 22 avril. Je suis arrivé tard le soir, et j’ai mangé comme de coutume un demi camembert Isigny-St-mère, accompagné du vin rouge français. Le lendemain, je suis allé à l’échappée (Paris, à côté des buttes de Chaumont, cf. Paris) voir mes amis équitables, et j’ai très bien mangé ma fois : deux petits chaussons qui sont une nouveauté du menu, une salade de carottes et quinoa, un verre de vin rouge (15 cl ça change de l’Angleterre), et le café offert par la maison, cela va de soi (je dirais bien dites que vous venez de la part de G., vous aurez un café gratos, mais je pense pas que ça puisse marcher…).
Le soir j’ai préparé des paupiettes de veau à la niçoise. Samedi, dans ce restaurant de la rue Montorgueil où j’ai pris l’habitude de partager une côte de boeuf avec mon père lorsqu’il fait une apparition dans la capitale, salade de grillons et gésiers, magret de canard, andouillette sauce moutarde et frites, puis paupiettes de veau réchauffées ; c’était naturellement meilleur que la veille. Pour le repas dominical, rôti de bœuf, pommes de terre sautées, champignons de Paris. Rebelote. Couscous algérois (ne jamais oublier d’avoir sous la main de l’harissa). Mardi, compte tenu de mes excès gastronomiques, j’avais décidé de faire un jeûne, « pour reposer et restaurer l’organisme ». J’ai bien commencé, en me contentant d’un demi croissant et d’un pain au chocolat. Puis je suis resté toute l’après midi à regarder le deuxième tour de l’open de tennis de Monte Carlo. Mais aux alentours de six heures, alors que je me buvais une petite bière au café pistache, du côté de l’INHA, la faim est apparue, et un plan diabolique s’y est aussitôt attaché. Je gagnais d’abord à rebours Auber, perdant du temps par une mauvaise estimation et connaissance des transports parisiens. De là cependant, j’atteignais rapidement le quai du RER B à châtelet. Le sort était contre moi, un incident, le énième décidément, avait arrêté le trafic (c’est incroyable ces incidents, pour les quelques jours que j’ai pu passé dans les couloirs du métro parisien, chaque trajet littéralement était nouvellement troublé, entouré d’un de ces ‘incidents’ interrompant la fluidité du réseau : soit le métro de Paris tente de rivaliser en médiocrité avec celui de Londres sous l’impulsion de M. N. Sarkozy, soit les français rendus dépressifs par les mauvaises performances de leur économie et leur impossibilité à rejoindre la terre promise, Londres, se suicident en masse pour encourager leur président à adopter des réformes plus conséquentes). Bienheureusement, le délai ne fût que de courte durée, et bientôt, j’entrai dans un omnibus en direction de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Bien dans les temps, je consultais ma montre comme de marbre, feuilletant mon livre sérieux de temps à autres pour tromper mes environs. Enfin, sept heures n’ayant pas sonné, je touchai terre à l’aérogare 2 de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. En quelques minutes, je gagnai le restaurant de la chaîne Hippopotamus, repéré précédemment. J’obtins une place du mauvais côté du lieu dirais-je, sachant qu’un pan donne sur les pistes, l’autre sur le hall et les couloirs routiers internes à l’aérogare. Il y avait du monde, il ne faut pas trop se plaindre : Salade de chèvre chaud, pavé de rumsteck sauce au poivre frites, brouilly. Bon, c’est Hippopotamus, la nourriture est médiocre, les prix sont trop élevés, mais avant l’envol pour le désert, un bon steak et des frites à la française, ça réchauffe le cœur.
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Hello. And Bye.
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