samedi 30 avril 2011

bouchées royales

"crab salad and duck terrine
smoked salmon on beetroot blini
asparagus spears and quail's eggs
langoustine and pork belly
Pol Roger champagne
cake" (une pièce montée blanche et une pièce montée noire)

de notre correspondant à Buckingham Palace

jeudi 28 avril 2011

un restaurant d'Alfama, Lisboa



Pas grand monde à Alfama ce soir là dans les restaurants. Il faut dire que c'était soirée foot avec notamment la finale de la coupe du roi en Espagne, oui en Espagne. Mais Mourinho a de nombreux fans au Portugal, ce qui est bien normal. Nous avons eu une amusante discussion puisqu'il apparaissait que le caractère à double tranchant du technicien portugais (les amateurs auront relevé le style journalistique typé de...) échappait à ses adorateurs. Sa fine et misérable tentative de nous faire croire que des forces souterraines favoriseraient les catalans devant son équipe de bucherons hier soir ne laisse cependant planer aucun doute (toujours le style de ....).


Séches, poisson et viandes diverses au gril


verdict: bien -

un bar près de l'université des sciences humaines, Lisboa





Le forfait conférence du SIEF 2011 donnait droit à des repas gratuits. Pour les obtenir, il fallait faire une longue queue pour accéder à la cantine avec tout un tas d'ethnologues et d'anthropologues. Mais pour cinq euros on pouvait aussi sortir de l'enceinte universitaire et manger un excellent repas populaire dans un des cafés du coin - riz sardine, porc, frites salade, fameux.


Verdict: bien


Restô do Chapitô, Lisboa







Le restaurant chapitô se trouve aux abords du chateau de Lisbonne, avec vue sur le Tage. C'est un restaurant apprécié des touristes, et à juste titre. J'ai trouvé la nourriture excellente, croquettes de viande, calamari, porc épicé, dorade, copieusement arrosé d'un très buvable vin de table (Alejento).

Verdict: bien

vendredi 22 avril 2011

La saison des barbecues







La saison des barbercues ne commençait pas sous la pluie, mais presque. Christophe avait acheté des côtelettes d'agneau chez le boucher dont le souvenir onéreux étouffe encore parfois son humeur égale, Vincent avait pris des merguez qu'il a tenu à manger jusqu'à la dernière, et pour ma part j'avais préparé des brochettes épicées de poulet et de dinde à l'indienne, et des kebabs d'agneau qui ont manqué de se désintégrer sur le feu, mais qui furent néanmoins déclarés bons.

dimanche 10 avril 2011

Ze JC Guest: Julia, lu zhu huo shao




Julia nous écrit à nouveau de Pékin, âmes sensibles gouvernez vos sens !


Ah, I have only just discovered this traditional Beijing dish and I only wish I had known about it back in January when the cold had settled deep into my bones… It's offal soup! Or lu zhu huo shao (卤煮火烧)in Chinese. I buy it at the restaurant at the end of my road for 14 RMB (£1.40). Apparently every restaurant has a secret recipe, so I can't go into too much detail but… This is a list of all the bits of animal that they use in general in the kitchen, and I'm pretty sure I could identify most of them (with the possible exceptions of tail and knuckle) in the soup:

pig intestines

pig liver

pig stomach

pig ear

pig tail

pig heart

pig trotter

pig lung

pig knuckle

stewed tofu

The soup is, according to my research, cooked for ages and ages, and then a kind of 饼(bing - bread/pancake) is added right at the end to soak up the juices. A grumpy man with long fingernails then serves it up through a hole in a wall in either a small bowl or a big bowl, throwing in some coriander and garlic on the way out.

It's delicious. A woman next to me at my table was complaining to her slurping husband about the smell of the restaurant (a slightly acrid, oily offal smell) and eventually left to walk around the block while he finished his meal. I pitied her and her sensitive nose, and buried my chopsticks into the murky brownness once more. Her husband didn't even look up.

samedi 9 avril 2011

Rose & Crown, Warwick





Un monde fou à Warwick en ce premier dimanche d'avril. Le chateau médiéval invisible derrière une haie de buissons et de barbelés reçoit des groupes de collégiens français, j'organise une retraite précipitée devant les hordes barbares. On se presse également dans les restaurants car c'est la fête des mères. Le Rose & Crown sur la place principale dispose d'un service compétent qui nous met à l'aise avant de nous trouver finalement une table. Supions en beignets, poulet à la crème, glace maison,


"Here is your brandy sir", with a cuban cigar thank you very much


verdict: bien +

mercredi 6 avril 2011

Cuisine malaysienne à Kenilworth





Kenilworth, une rue avec ses "Charity shop", son café costa, son boots et un waitrose; l'ensemble ferme à cinq heure. On se presse alors au pub (je recommande l'un des deux se trouvant à côté du chateau de Simon de Montfort) ou au restaurant. L'enseigne malaysienne s'adresse au plus fortunés des locaux, ou bien sûr aux représentants en commerce se rendant à quelque foire aux abords de Coventry ou de Birmingham, encore que l'atmosphère romantique avec pianiste à l'appui risquerait sans doute de faire peur à ces garçons aux gros coudes.

On choisit son menu au sein de trois modules: malaysien, chinois et indien. Le végétarien opta pour la cuisine dite malaysienne, on n'essaya pas la version chinoise qui avait l'air intéressante, et la section indienne je la déclarai très réussie, avec cette galette de viande hachée, cet entremet de nouilles épicées au crevettes et au porc, et l'agneau épicé en final sauté mais tendre.


verdict: bien

mardi 5 avril 2011

The Playwrights, Coventry





A deux pas de la cathédrale et de son site extraordinaire: une carcasse romantique héritée des bombardements allemands de la seconde guerre mondiale (qui détruisirent plus ou moins intégralement la ville désormais inquiétante de Coventry), et une nouvelle structure conçue par l'architecte Basil Spence qui paraît pour une fois à la hauteur de la tâche immense.

J'ai comme le sentiment que Coventry n'est pas un paradis gastronomique, même si dans toute cette région des midlands les restaurants indiens sont légions et de belle qualité.

Ambiance boisée au Playwright, clientèle variée, service sympathique, certes il ne fallait pas être trop pressé.

Burger végétarien, déclaré bon,

copieuses (côtes de) porc (sans les os: loin of porc) sur purée, sans opinion

pâgre (seabass) et légumes: bon produits, judicieux assortiment, impact technique limité,


verdict: bien -

lundi 4 avril 2011

The jolly butcher, Stoke Newington


Le Jolly Butcher aurait volé le concept d'autre pub du côté de Camden qui lui en garderait rancune. Tout cela semble bien frivole, attendu que le fameux concept reste tout ce qu'il y a de plus terre à terre: du bois et des bières traditionnelles. Pour ma part je n'en demande pas plus et l'idée qu'un commerçant ayant opté avant ses émules pour la vente honnête de liquides issus de brasseurs authentiques s'en émeuve me laisse de marbre (petit prétentieux).


Il ya une cuisine aussi au joyeux boucher, ouverte sur la salle comme il se doit en ces temps de transparence capitale. Le burger, la margarita du critique britannique, est constitué d'un hachis de viande d'apparence artisanale, agréablement grillé, posé sur un pain trop lourd et qui aurait pu être légèrement toasté, servi avec une salade dépassant le simple témoignage, et des frites anglaises cuites dans de la graisse de canard, le remède certain pour vous brouiller l'estomac.


verdict: (uniquement pour la nourriture, l'endroit reste mon repère de prédilection pour savourer une 'golden ale' à Stoke Newington) bof +