Ah, adieu! Pays de Cocagne!

S'il y a bien une chose que je vais regretter de Milan, ce sera la nourriture: la sienne, en particulier, et l'italienne, en général. Je devrais peut-être acheter une voiture pour pouvoir importer fromage, saucissons, jambon, vin, pâtes, tomates, huile d'olive, poulpes, dorades, herbes, lavande et la langue chantante du pays (si, si, derrière le bruit des voitures on l'entend).

Trenitalia: cher et pas bon

Sur le port: "steak anyone?"

Repas rapide au restaurant de la gare à Zurich avant de prendre le train grande vitesse pour Paris. Lorsque j'eus planté mon premier coup de fourchette, une longue éclaboussure de graisse m'aspergea. Ce sont des poires cuites que l'on voit de part et d'autre de la saucisse, cela se marie fort bien avec les pommes de terre.

capuns

Il va de soi que tous ces plats, héritiers d'une longue tradition montagnarde rude et simple, sont servis aux prix suisses.

Maluns

Spécialité locale de la région des grisons (on y parle romanche), le maluns est une sorte d'amas de pomme de terre et de farine que l'on mélange avec un fromage local et de la confiture de pommes. J'ai de loin préféré la version viandue des spécialités locales (le capuns), une sorte de petites paupiettes de viande, dont mon sympathique instructeur de ski (cet univers est entièrement nouveau pour moi, sachez néanmoins que je suis parvenu à 2600 mètres après deux jours -  et à en redescendre sur des skis naturellement) m'a indiqué que chaque famille possédait sa recette.

Nourriture en territoire skiable: saucisse de veau dans une épaisse sauce tomate qui reste sur l'estomac toute l'après-midi. De l'autre côté, option saine végétarienne, soupe et tarte aux pommes.

La fondue suisse

Quelque part du côté de Dissentis