mercredi 30 avril 2008

lundi 28 avril 2008

apprendre les épices

Gohbhi Sabzi, Chou-fleur au gingembre (coriandre, gingembre, poivre de cayenne, turméric), aubergines farcies version légèrement épicée (raté), boulettes de légumes épicés de chez Unicorn, steak d’agneau au poivre de cayenne, riz.

jeudi 24 avril 2008

le retour de l'inspiration indienne

Murgh Masala (poulet en sauce tomate, gingembre, ail, tuméric, poivre de cayenne, cardamone, cannelle, coriandre)

mercredi 23 avril 2008

Hippopotamus, Aérogare 2, Roissy Charles De Gaulle

J’étais en France du jeudi 17 avril au mardi 22 avril. Je suis arrivé tard le soir, et j’ai mangé comme de coutume un demi camembert Isigny-St-mère, accompagné du vin rouge français. Le lendemain, je suis allé à l’échappée (Paris, à côté des buttes de Chaumont, cf. Paris) voir mes amis équitables, et j’ai très bien mangé ma fois : deux petits chaussons qui sont une nouveauté du menu, une salade de carottes et quinoa, un verre de vin rouge (15 cl ça change de l’Angleterre), et le café offert par la maison, cela va de soi (je dirais bien dites que vous venez de la part de G., vous aurez un café gratos, mais je pense pas que ça puisse marcher…).
Le soir j’ai préparé des paupiettes de veau à la niçoise. Samedi, dans ce restaurant de la rue Montorgueil où j’ai pris l’habitude de partager une côte de boeuf avec mon père lorsqu’il fait une apparition dans la capitale, salade de grillons et gésiers, magret de canard, andouillette sauce moutarde et frites, puis paupiettes de veau réchauffées ; c’était naturellement meilleur que la veille. Pour le repas dominical, rôti de bœuf, pommes de terre sautées, champignons de Paris. Rebelote. Couscous algérois (ne jamais oublier d’avoir sous la main de l’harissa). Mardi, compte tenu de mes excès gastronomiques, j’avais décidé de faire un jeûne, « pour reposer et restaurer l’organisme ». J’ai bien commencé, en me contentant d’un demi croissant et d’un pain au chocolat. Puis je suis resté toute l’après midi à regarder le deuxième tour de l’open de tennis de Monte Carlo. Mais aux alentours de six heures, alors que je me buvais une petite bière au café pistache, du côté de l’INHA, la faim est apparue, et un plan diabolique s’y est aussitôt attaché. Je gagnais d’abord à rebours Auber, perdant du temps par une mauvaise estimation et connaissance des transports parisiens. De là cependant, j’atteignais rapidement le quai du RER B à châtelet. Le sort était contre moi, un incident, le énième décidément, avait arrêté le trafic (c’est incroyable ces incidents, pour les quelques jours que j’ai pu passé dans les couloirs du métro parisien, chaque trajet littéralement était nouvellement troublé, entouré d’un de ces ‘incidents’ interrompant la fluidité du réseau : soit le métro de Paris tente de rivaliser en médiocrité avec celui de Londres sous l’impulsion de M. N. Sarkozy, soit les français rendus dépressifs par les mauvaises performances de leur économie et leur impossibilité à rejoindre la terre promise, Londres, se suicident en masse pour encourager leur président à adopter des réformes plus conséquentes). Bienheureusement, le délai ne fût que de courte durée, et bientôt, j’entrai dans un omnibus en direction de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Bien dans les temps, je consultais ma montre comme de marbre, feuilletant mon livre sérieux de temps à autres pour tromper mes environs. Enfin, sept heures n’ayant pas sonné, je touchai terre à l’aérogare 2 de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. En quelques minutes, je gagnai le restaurant de la chaîne Hippopotamus, repéré précédemment. J’obtins une place du mauvais côté du lieu dirais-je, sachant qu’un pan donne sur les pistes, l’autre sur le hall et les couloirs routiers internes à l’aérogare. Il y avait du monde, il ne faut pas trop se plaindre : Salade de chèvre chaud, pavé de rumsteck sauce au poivre frites, brouilly. Bon, c’est Hippopotamus, la nourriture est médiocre, les prix sont trop élevés, mais avant l’envol pour le désert, un bon steak et des frites à la française, ça réchauffe le cœur.

Angus, Burger King, John Lennon Airport


J'aurais mieux fait de prende le whooper, de toute façon je me dis ça à chaque fois que je tente d'innover...

lundi 14 avril 2008

Marmelade, Beech road, Chorlton, Manchester

D’abord du vin rouge pour du vin blanc, je ne suis pas sûr de moi, on garde la bouteille, heureusement il était vraiment bon. En entrée, une mini tarte aux légumes, quelques moules galloises se battant en duel dans une sauce crème poireau réussie. Puis une heure d’attente, on nous avait oublié ; c’était peut-être préférable, le plat du jour : purée, coquilles st-jacques, et… boudin noir. Audacieux, c’est le moins que l’on puisse dire. Dessert gratuit pour notre peine, mousse au chocolat et glace, Eton Mess honnête.

Pour compenser, j’ai tenté la recette dominicale du Observer, croquettes de porc aux anchois et citron.
1 kg de porc haché,
une douzaine d’anchois effilés ,
du basilic frais,
un peu de parmesan,
zest et jus d’un citron,
de la panure, environ 50g,
sel et poivre,

Débrouillez-vous pour en faire des petites boulettes, recouvrir de farine, faites revenir dans une bonne quantité de beurre et d’huile d’olive, 4-6 minutes, puis à feu moyen 6-8 minutes, rajouter un bouillon de viande, trempotez 2-3 minutes, c’est prêt.

lundi 7 avril 2008

potatoe scones

225 g de pommes de terre cuites et écrasées
75 g de farine
25 g de beurre
une pincée de sel

Le but est de former une pâte élastique avec ces ingrédients. Ensuite, faites chauffer du beurre dans une poelle, et dorer les ronds que vous aurez préalablement formés.

jeudi 3 avril 2008

Mr Thomas’ Chop house, Manchester

Une longue pièce de qualité. D’un côté le bar, les bitter pression et le vin, de l’autre le restaurant. Comme la bibliothèque était fermée, inexplicablement, je m’y retrouvai en avance, avec un livre et une boddingtons cask ale. C’est ce que j’appellerai, chanceux, un excellent début d’après-midi. A trois heures pétante, nous prîmes place à l’extrémité de la salle. Pâté de corned beef et pomme de terre, friand aux champignons sauvages (très rares dans les cuisines britanniques, bien que les terres en regorgent), fish and chips, de premier ordre : deux copieux filets dans une assiette, quelques larges frites, une sauce blanche aux herbes, de la purée de petits pois. Crème brûlée, expressos.