jeudi 22 octobre 2009

Le mâchon lyonnais






Voilà l'adresse dont je parlais plus tôt: j'étais rentré attiré par le menu du jour annoncé en tableau sur le trottoir de la rue Jean Jaurès (au no 46, dans le 7 arrondissement), depuis, mise à part ma visite très peu concluante à la vieille canaille cinquante mètres plus au sud, j’y retourne. Entrée plat, ou plat dessert 12e50, les trois, 16e 50, et c’est excellent avec des plats qui changent constamment. Pour cette fois, j’ai évité la salade de harengs en entrée, et attaqué tout de suite avec un excellent sauté de porc à la crème, servi avec des pâtes fraîches. Les desserts étaient nombreux, j’ai opté pour un Paris Brest, peut-être le meilleur qu’il m’ait été donné de manger à ce jour, avec une petite boule de glace pour faire passer l’ensemble. Il y a par ailleurs des grands classiques dans le menu, j’ai déjà mangé une andouillette, il y a des pieds de cochon désossés, du magret de l'entrecôte du boudin, etcetera, l’endroit est qui plus est charmant.
verdict: très bien

dimanche 18 octobre 2009

Roti de Sanglier en daube



Avec l'automne viennent les chasses qui amènent dans nos boucheries ces beaux morceaux de viande sanguinolante. Mon boucher (M. Duchêne), préssé à la fois et sans concertation par Christophe D. et moi même, triomphait une semaine plus tard avec ses rôtis de sanglier. Il est très créatif, et on ne pouvait juste avoir des chutes de la bête fraîchement tuée, mais une pièce magnifique faite à partie de filet et de dos de marcassins. J'aurais sans doute préféré quelque chose de plus rustique, mais ma mère n'aurait peut-être pas donné son aval à un plat finalement relativement abordable gustativement parlant.
La viande a mariné pendant 24 heures, et cuit quelques heures également. Je l'ai servie avec du riz, mais il convient de reconnaître que l'option de mon camarade versant sud de l'église St Pierre St Paul aux pommes de terre boullies est à la fois plus traditionnelle et plus satisfaisante.

Beignets de fleur de courgettes




Les connections familiales ont permis de rapatrier ces fleurs de courgettes, dont on aperçoit ici la forme végétale, il ne s'agit pas de manchons de poulet.

mardi 13 octobre 2009

Rillette d'oie chez Gaspard (Paris 19e)



Gaspard était de retour du Périgord, les placards remplis de boite de conserve, il m'a invité à manger une salade landaise, j'ai dit oui forcément. Il m'a parlé de Salers, de truffes, de tournedos Rossini, on s'est mis en appétit avec ces rillettes d'oie, ça n'a pas le même goût que celles au porc, dois-je dire.

samedi 10 octobre 2009



Le brunch au café charbon rue Oberkampf, décor magnifique, la dernière fois que je m'y trouvais c'était à la fin du concert de feu Polytechnique, groupe de Manchester, je venais de me fracturer un doigt au Ju-Jitsu. Le brunch est à 15 euros et il est, par comparaison avec son équivalent outre manche, incomparablement meilleur, d'abord des viennoiseries à profusion, puis le plat, au choix, saumon ou bacon, qui viennent largement accompagnés, oeuf coque, yogurt, salade petits légumes, formidables, bon moi j'ai pris un burger.
verdict: bien +

La fin du soir dans le 11e


vendredi 2 octobre 2009

Banyuls



La dernière partie et l’arrivée sur Banyuls sont magnifiques.

Le soir, nous mangeons sur la plage de St Cyprien,

Brochettes de volaille/
Salade de tomates, boulettes de viande catalane, crème catalane (!)

Verdict, bof +

Col du Pertus



Partis tôt, nous arrivons au col du Perthus, première borne où s’approvisionnent les français en cargaisons espagnoles de cigarettes, alcool, chorizo. Il est deux heures, nous évitons l’erreur de la veille et attendons que l’heure chaude passe pour entamer la montée qui mène au col et au refuge de l’Ouillat. Nous en profitons pour manger un sandwiche américain, et rouler de gros yeux devant les hésitations de deux hommes venus de Banyuls, dont l’un a vu un de ses genoux doubler de volume, et pourrait sans doute retourner sur la table d’opération qui l’accueillit au printemps, plutôt que de tergiverser sur un potentiel dopage lui permettant de se faire amputer à son arrivée au Canigou.

Au col de l'Ouillat, il n'y a plus de place au restaurant, et nous mangeons des sandwiches quelque peu dépités, les troyens nous ayant qui plus est devancés (en partie dû à une erreur de navigation de ma part en début de journée)

Refuge (non gardé) des Salines



Soupe au pot et jambon au refuge des Salines côté espagnol, accompagnés du rosé et du rouge amenés à dos d’hommes dans une chaleur étouffante.

Arles sur Tech



Excellentes saucisses frites salade au camping d’Arles sur Tech, pour 5 euros, nous manquons de peu les entrecôtes, nous vîmes les dernières pièces nous passer sous le nez, au prix combattif de 7 euros.

Refuge des cortalets


Au pied du Canigou, le refuge des Cortalets accueille les touristes trimbalés comme du bétail dans des jeeps depuis Vernet.

Soupe aux champignons,
Pain, saucisse sèche,
Quatre quart.

Sahoore




Très joli camping de Sahoore, pâté de lapin (du boucher, délicieux), petit salé aux lentilles (un classique de l'excursion en terre Christobaldienne).


Refuge du ras de la carança


Nous prenons le train jaune pendant 15 minutes, puis montons dans les gorges de la Carança, très populaires avec ces échelles et ses ponts. Nous installons la tente sur le brasier d'un gros gaillard stupéfait à son retour, mais il faut dire à notre décharge qu'il semblait avoir l'intention de mettre le feu à tout le terre-plein. Nous mangeons nos raviolis au boeuf avec du saucisson.

Mont Louis



Nous arrivons au camping de Mont Louis après dix heures de marche. Sans nourriture (ni boissons), nous partons pour le centre-ville, qui se trouve à 5 km, affrontant une départementale sans trottoir, et achetons des raviolis au bœuf et une bouteille de vin dans la forteresse de Vauban. Mais il s’est mis à pleuvoir, nous décidons de manger à couvert, au Dagobert, plusieurs fois primés par le guide du routard, certainement pour le rapport qualité-prix. Double charcuterie, puis, entrecôte au poivre (encore) pour Christophe, magret de canard en brochettes, fondant au chocolat, crème catalane (encore…). Nous repartons bien aises sur le sentier forestier qui mène au camping, sauf qu’à un kilomètre de l’arrivée nous sommes rattrapés par une nuit sans lune, les pieds dans l’eau et la boue sans lumière nous sommes contraints de faire marche arrière, et de reprendre la départementale. Ces 15 km supplémentaire activent une douleur croissante dans mon genoux gauche qui va m’obliger à boitiller sous ibuprofen les deux jours suivants.

Verdict: Bien