lundi 22 décembre 2008

6-5

Je soupçonnais le Blackburne Arms qui changeait de manager pour la quatrième fois en deux ans, et quelques mois à peine après le retour d'un style bourgeois adapté à mes besoins, de reprendre une pente certaine vers la médiocrité avec l’apparition d’un petit prospectus noirâtre faisant office de menu. Je ne me trompais pas, c’était loin d’être immangeable, mais le plat de pâtes au poulet arborait des cubes de volaille, signe élémentaire d’une cuisine artificielle. Après les chicken goujons de la dernière fois c’était une déconvenue, et l’indice certain que l’endroit est prêt à replonger dans l’obscurité d’une cuisine sans âme, en attendant la réapparition des moutons.

Aucun commentaire: