vendredi 31 octobre 2008

6-1 curry de viande blanche

Enfin une victoire, je commençais à douter de moi-même.

La tradition veut que l'équipe qui reçoit offre le repas à l'équipe qui visite. En cette occasion nous (Liverpool University 2nt team 5div) jouions au Cricket Club, qui possède un bar et un cuisinier. Le repas : riz et curry de poulet (ce sont des dés industriels de viande blanche, ça pourrait être de la dinde ou de la viande reconstituée pour autant que je sache).

lundi 27 octobre 2008

Le salon de thé

Les week-ends, Jacques Revel rôde solitaire dans la ville du Nord. L’ancienne cathédrale devient rapidement l’aimant de ces promenades. Il fait la découverte du salon de thé :

« Après avoir fait le tour de l’abside sans la regarder, j’ai découvert dans une petite rue plus animée que ses voisines, éclairée de quelques vitrines de brocanteurs et de libraires d’occasion, un salon de thé classique, lambrissé de chêne sombre, tenu par des demoiselles épineuses qui m’ont servi en guise de dîner des sardines sur des toasts et des tartelettes emplies de crème rosâtre » (Butor p. 39-40)

dimanche 26 octobre 2008

Ragoût d’agneau

(Pour trois personnes)
Faîtes revenir à l'huile d'olive 500g de poitrine d’agneau dans une cocotte, avec un oignon, 100g de lard ; ajoutez une gousse d’ail hachée, du persil, enfin un verre de vin blanc. Laissez le vin s’évaporer, puis ajouter une lamelle de concentré de tomates. Liez, la sauce devient rousse. Alors mouillez avec deux verres d’eau, fermez la cocotte et laissez cuire dix minutes à partir de la mise en rotation de la soupape.

Cette recette se sert idéalement avec des pâtes (fraiches), mais du riz ou des pommes de terre bouillies pourraient faire l’affaire.

(Monetti p. 217)

samedi 25 octobre 2008

Le vinaigre et le thé

Puis Horace Buck invite Jacques Revel à manger un bout, dans une gargote de son quartier périphérique :
« A travers une grande vitre sur laquelle le menu du jour était peint en blanc, j’ai vu un petit borgne en tablier, penché sur son livre de comptes, qui a attendu pour se lever, lorsque nous sommes entrés, que nous nous soyons assis à l’une des trois tables, qui est venu en boitillant jeter entre nous, sur la nappe de papier tachée, une fagot de couverts.
‘Comme d’habitude ?
- Comme d’habitude, pour deux.
- Le pain… Le poisson… Les légumes… Le vinaigre… Le thé ; ça va ?’
Puis il est allé se rassoir derrière sa caisse » (Butor 1957 p.32).

jeudi 23 octobre 2008

'stout'

Jacques Revel découvre les pubs grâce à Horace Buck, un africain perdu comme lui dans l'obscurité du Nord:
"C'est alors que j'ai fait connaissance avec ce froid des pubs à demi-vides et leur poussière grasse.
'Qu'est-ce que vous prenez Monsieur le français?'
J'ignorais le goût des boissons de Bleston, leurs prix, et les formules pour les commander.
'N'importe.
- Deux pintes de stout, madame.'
Ce liquide sombre et poisseux qui débordait des grands verres cannelés à anses, il me semblait que c'était l'eau même de la rivière, recuite et reconcentrée" (Butor 1957 p. 31)

jeudi 16 octobre 2008

"sponge"

Les premières bouchées de Jacques Revel à peine arrivé à Bleston, ville imaginaire du nord-ouest de l’Angleterre qui « n’est pas la seule de son espèce » (p. 47), des sandwiches au jambon rincés par des tasses de thé, dans un snack-bar (p. 23). Les signes culinaires volettent donc eux-aussi vers la gauche. Pour son premier repas, « dans une gargotte de Tower Street », le ton est donné :

« Il y avait un peu de soupe, un peu de poisson frit, quelques pommes de terre dures, la bouteille de sauce rouge sur la table, pour assaisonner, une petit pain rond de la taille d’une balle de tennis, une tasse de thé, et pour finir une pâtisserie justement nommée ‘éponge’, couverte de cette immanquable crème couleur de jonquille fanée, qui laisse dans la bouche un goût de colle » (p. 26).

Son compagnon, James Jenkins, lui propose de commander du fromage et des biscuits, dans l’éventualité où Jacques aurait encore faim, car le fromage vient après le dessert outre manche.

(Michel Butor, L’emploi du temps, 1956).

samedi 11 octobre 2008

scotch egg industriel, dissection



Plus jeune, ma mère nous faisait des scotch eggs, avec de la chair à saucisse du boucher et des oeufs frais, que l'on mangeait aussitôt cuits au sortir de la poelle. Les britanniques les mangent froids, paraît-il.