mardi 19 février 2008

Poisson, viande, Paris et à côté.

C’est le classico, pourrais-je dire : le court séjour à Paris toute gueule dehors. Que j’aime m’écarter des lieux qui m’entourent, pour aller savourer ceux-là même que j’avais abandonnés (futilité de tout cela, Sénèque, bac latin 1996, tout appris par cœur pour compenser ma totale incompétence linguistique, dans une sorte de redoublement ironique, ou pathétique). L’art H, place St Marthe, pavé de dorade, pyramide de riz sans intérêt. C’est petit cet endroit, et je n’ai pas été très convaincu. Cependant, je pense que l’indication procédurière de l’ami critique culinaire de William Hesketh, opérant à NYC, USA, recommandant la visite répétée d’un établissement avant le verdict, peut s’appliquer à ce restaurant – le porc des voisins avec pâtes avait pas l’air dégueu. ..Le soir, les paupiettes à la provençale de maman, imbattable. Samedi, terrine de campagne, souris d’agneau et aligot. Dimanche, pâté de lapin, escalopes de veau et jardinière de légumes, plateau de fromage (camembert d’Isigny Sainte Mère, roquefort, chèvre) ; lundi, enfin, saumon fumé, et spaguetti bolognaise version Gabriel avec du Tandoori, pas mal. Et alors que Liverpool butte à Anfield sur un Inter Milan réduit à dix, ah non pardon, je viens d’entendre Gerry Hurler, 1 0, je mange du porc dans une sauce préparée, bof, et des Chamonix orange, mi dispiace, 2 0

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