vendredi 21 novembre 2008

6 – 2 sandwiches et wedges

En déplacement contre Chester Rugby Club 7, dans la pénombre désormais glacée du nord-ouest côtier, nous mîmes une bonne heure pour gagner au-delà du pont de Runcorn un hôtel plutôt luxueux, doté d’un complexe sportif comportant deux courts de squash que l’équipe adverse loue pour accueillir les rencontres du jeudi. On joue au bord de la piscine et du jacuzzi. Repas typique : petit sandwiches en triangle britannique dont les lecteurs assidus savent combien je les apprécie, et frites ketchup, de bonne facture néanmoins. J’ai aussi reçu un bon conseil de Mark, véritable liverpudlien et matcheur, n’abandonnant jamais, qui relégué cette semaine dans l’équipe de Liverpool University 2 jouait en première position, contre un jeune homme (disons, de mon âge), souple et affûté. Après une série de matchs perdus pour l’équipe 1, il était très remonté, et m’a confié après coup qu’il s’était entièrement concentré sur la victoire (il est plutôt très mauvais perdant aussi), et sur les chaussettes blanches et hautes de son adversaire où l’on pouvait lire LFC, une bien mauvaise idée en l’occurrence, faisant à sa vue aussitôt affleurer tout au long de la partie, courte, chez l’homme de West Derby le message subliminal : « Hate, Hate, Win, Win ».

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