samedi 29 janvier 2011

blanquette de veau

Dans le premier set je mène 10-8 et mon adversaire trouve le nick sur un double mur alors que je l'avais coincé sur le service. Je perds 13-11. Dans le second ça reste serré, je suis un peu plus patient, et je recolle en le remportant 11-9. Là mon adversaire (très sympathique par ailleurs), change de grip, alors que moi-même je m'étais rendu à decathlon dans l'après-midi pour acheter des grips et changer ceux de mes raquettes qui étaient devenus glissants pour cette rencontre au sommet entre le premier de la poule (nous) et le second, et m'étais trompé de raquette en partant et venais de passer une demi-heure à mon arrivée à espérer que les collègues aient un grip à me prêter sans succès. Ca dure, je me déconcentre, et je perds cet set en un éclair 11-4. O rage. Dans le quatrième je me reconcentre et c'est à nouveau très serré, je craque sur la fin et à 9-8 je donne trois points.
Nous perdons 5-0.

lundi 17 janvier 2011

crèpes au sarrasin



Une anticipation de la chandeleur.
(eau, farine de sarrasin, oeuf, sel)

lundi 3 janvier 2011

La grille Montorgeuil, Paris








Le service en salle de la grille Montorgeuil, en cette fin d'année 2010, était pour le moins dépassé. Il semble que le restaurant soit sur les listes des touristes internationaux. Le temps serait-il loin on l'on pouvait écouter un garçon de l'établissement se plaindre de l'absence de clientèle à la télévision française ?
Les cuisines suivaient par contre, un fois les commandes passées.
salade de gésier,
salade de poulpe
cochon de lait aux champignons (que j'ai trouvé un peu trop cuit, j'aurais mieux fait d'opter pour une traditionnelle...)
andouillette sauce moutarde, frites
Verdict: bien


Ottolenghi, Upper street, Londres

Yatam Ottolenghi écrit depuis quelques années la section recette végétarienne dans le Guardian. Depuis quelques années déjà, je m’interloque devant des quiches au boulgour, des asperges à la vanille, et mille autres combinaisons improbables ou en fait, le plus souvent d’inspiration douteuse. Aussi quelle ne fut pas ma joie lorsque je fus invité à participer à un dîner gastronomique dans le restaurant du chef sur Upper Street à Londres ! Il s’agit là de l’une de ses quatre enseignes, non loin du Head Theatre où nous venions précisément d’applaudir à tout rompre la dernière du HMS Pinafore de Gilbert & Sullivan interprété par la mini troupe du Charles Court Opera. Il va de soi que telle ne fut pas la réception accordée à Ottolenghi ! Mais sans doute pas pour les raisons qu’on aurait pu deviner au premier abord. Nous nous faisions une joie, bien sûr, de pouvoir banqueter à partir d’une sélection fanatique de produits végétaux. Mon hôte n’avait pas bien étudié la question. Il ne s’agit pas là d’une boutique spécialisée, pour tout dire, je mangeais de la joue de veau… Enfin, parmi les plats choisis, car Ottolenghi fonctionne sur le mode des tapas, dans une version de luxe. La carte est divisée en deux, d’une part les produits froids, qui poireautent dans le hall d’entrée où des esprits plus malins peuvent les commander pour les manger chez eux (ou dans le pub d’à côté). D’autre part, les produits chauds. Un tiers de cette carte est ‘suitable for vegetarians’… Nous pouvons dire que les produits sont bien sélectionnés ; c’est très parfumé avec une maîtrise certaine des herbes et des parfums. Ce qui ne me plaît pas trop en fait dans ce restaurant, c’est cette division épicerie fine et produits vaguement cuisinés derrière la meurtrière habituelle, soit au final la carte. C’est une cuisine méditerranéenne, je ne suis pas certain que la balance proposée soit la plus adéquate, dans une version tout de même cuisine select (trois fleurs de courgette en beignet évidemment pas la dizaine par personne que l'on fait dans ma famille! - mais c'était particulièrement bon) mais peut-être était-ce seulement ce jour ou cette semaine là.

Ps : le service est sympathique, il faut être prêt à se retrouver à une tablée puisque c’est la mode, dans un décor blanchâtre.

Verdict : bien