dimanche 25 avril 2010

samedi 24 avril 2010

The Bull, Angel, Londres



Un pub sympa dans un quartier sympa: ze bull à Angel: bière anglaise, cidre à la pompe, olives et pistaches, et un menu attirant que je n'ai pas essayé. Non, par contre, j'ai goûté une Timothy Taylor et une Leeds best, ils ont aussi des bières allemandes en pression, et même une la fameuse pale ale du Nevada.

Passage Brady


Sur la rue du Faubourg St Denis, pour les amateurs de cuisine indienne, Etienne m'en parlait souvent, nous avons regardé avec l'expert C. tous les menus, écouté tous les sourires des restaurateurs harponnant le client, puis poursuivis notre chemin. Les menus se ressemblent, s'agit-il d'une seule grande famille?

samedi 17 avril 2010

Restaurant de la maison Fournaise sur l’île des impressionnistes

Long et mince banc de terre située entre les villes de Chatou et de Rueil-Malmaison, l’île des impressionnistes faisait autrefois partie de la campagne :

« En arrivant au pont de Neuilly, M. Dufour avait dit : voici la campagne enfin ! » et sa femme, à ce signal, s’était attendrie sur la nature » (Maupassant)

Sur la terrasse du restaurant de la Maison Fournaise, qui se plait à hisser Renoir en étendard, on a une vue magnifique sur Rueil 2000, le petit la Défense voulu par Jacques Baumel sur les bords de Seine, à deux pas du pont de Chatou, à 20 minutes en RER de l’arc de triomphe. La vue du restaurant est son atout le plus naturel, presque le seul. J’étais déjà venu manger une fois, et si le service est assez sympathique, et si l’on ferme les yeux devant l’entrée de l’auberge avec son rideau épais de volupté déplacée, la nourriture par contre, à des prix qui commencent à toucher au sérieux, frôle parfois le ridicule.
Un cœur d’artichaut sans âme (conserves ?) sur un lit de tomate dépourvu du moindre goût, des asperges au compte-goutte sur une mousse prétentieuse, et un peu plus réussi, « un peu moins chiche », des lamelles d’aubergine farcies avec fromage mousseux et sauce tomate, une énorme portion de foie gras (ça fait toujours son petit effet), que je n'ai pas goûté.
Le jour de Pâques avait attiré une foule compacte, et le plat du jour c’était bien sûr de l’agneau, sous forme de carré, difficile à rater, il semblait à la hauteur. Les coquilles St Jaques dans un bol végétal avec une réduction d’alcool, plus orginal était pas mal du tout, et enfin, des gateaux au chocolat compact (trop), un fraisier honnête, et une crème brulée sans intérêt.

Verdict : bof + la vue

samedi 10 avril 2010

le marché de Rueil



Le marché de Rueil-Malmaison, petite bourgarde cossue de 60 000 habitants aux abords de Paris, s'est déplacé de la place du marché, dont le maire a donné les clés à l'entreprise sympathique VINCI pour rajouter un énième parking payant aux habitants (on raconte même dans les chaumières que la police municipale transporte aux frais du contribuable les employés zélés chargés de la collecte des fonds), à la place de l'église et la place de la mairie. Le tout garde son charme (si vous écartez la fontaine versaillaise de l'image, mais c'est la tendance ici dans l'ouest parisien, de plus en plus splendide).

Le spécial Chris



Le dessus de panier, en matière de conserve. J'ai cru comprendre que les raviolis au boeuf sont le B A BA de la cuisine (de voyage s'entend) Christobaldienne. Ce n'est que grâce à mon statut privilégié que nous avions eu le droit lors de nos escapades pyrénéennes aux délices de saucisse et autres cassoulets.

Verdict: bof +, certainement dû au fait que j'ai rajouté du parmesan (leader price pré-gratté...)

mardi 6 avril 2010

Feuilleté de légumes pour Pâques



Aubergine/oignons champignons/courgette/tomate x2 et parmesan

samedi 3 avril 2010

Le sathonay place Sathonay

Le restaurant le Sathonay se trouve sur la place Sathonay au bas des pentes de la Croix-rousse. Dès qu’il y a un peu de soleil, la foule envahit les terrasses des cafés ornant ce rectangle au nom d’un ancien maire de Lyon. La foule m’a paru à plusieurs occasions, enfin deux occasions, jeune, mais je n’ai pu vérifier ce mercredi car il pleuviotait. Je mangeai avec l’artiste mural Vincente Vierero (de Nanterre), qui était venu trouver un mur. Il était tôt, et l’endroit très accueillant et boisé était vide.

Salade lyonnaise (lardon croutons et œuf poché)

Filet mignon de porc à l’estragon (s’agit-il d’un classique de la cuisine régionale, s’interrogeait le lendemain Vierero à l’analyse des menus en devanture ?)
Quenelle de brochet sauce langoustine,
Plats servis avec un gratin de pomme de terre.

Tarte praline (rose fluo)

C’était bon, soigné, mais il manquait un petit quelque chose, peut-être n’était-ce que des plats plus larges (Vierero s’est déclaré repu avec son seul plat, mais il est maigrichon et il mange à midi), des croutons plus gros et plus rustiques, et une tarte d’une autre couleur. Nous ne nous nous sommes pas attardés car Eddie 135 jouait dans l’excellente librairie Grand Guignol dans la montée de la grande côte, et nous représentions ce soir là les deux-tiers de l’audience.

Verdict: Bien