samedi 12 juillet 2008
Oilo, Belfast
Après avoir tourné dans le centre ville de Belfast, désespérant de pouvoir trouver quelque restaurant adéquat à mon état d’esprit – il était quinze heures, j’étais debout depuis 4 heures, je n’avais strictement rien mangé – me refusant à un bout de table dans un pub rempli de fêtards en avance sur l’emploi du temps protestant (il faut dire, la dite communauté allumait le soir même ses feux de joie pour célébrer la défaite d’un prince catholique il y a trois cents ans, on peut bien s’amuser de temps en temps), j’échouais dans un espace vide, sans guère de lumière, prétendant proposer une palette moderne et continentale. Comme j’avais très faim, je fus habile. Devinant à l’allure du personnel (symapthique par ailleurs), qu’il était peu probable qu’un génie espagnol ou italien officie en cuisine, j’évitais les poissons en sauce version méditerranée, les plats exotiques, et j’optais pour un burger, le New York, comptant sur la réputation du boeuf irlandais et la relative facilité d’exécution du plat. Le New York est servi sur une tranche de pain ciabatta (très populaire dans leur version industrielle à ces hauteurs), sur laquelle reposent de fines tranches de cornichons, un steak de viande hachée cuit à point de la meilleure qualité, la partie supérieure recouverte de cheddar fondu, le tout sans chapeau, on se distingue ainsi, accompagné de merveilleuses pommes de terres frites façon ‘wedges’ .
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