samedi 26 décembre 2009
Réveillon
Tournedos Rossini aux cèpes (j'ai longtemps hésité entre les flamber au cognac, ou le déglaçage au madère, mais comme je n'avais pas de madère, et que j'avais la flemme de faire un brulot au cours d'une recette qui demande déjà pas mal de coordination, et que mon camarade Christophe m'avait donné la veille un de ces rescapés de son opulente récolte de cèpes parisiens, je me suis contenté de rajouter à la tranche de pain de mie grillée au beurre, à la tranche de fois gras et au bœuf cuit saignant, quelques petites tranches de ce cèpe de châtaignier - on m'avait prévenu mais l'odeur et le goût confirmèrent de façon dramatique l'analyse du mycologue - enrichissant l'ensemble d'une petite sauce à l'eau du cèpe, bouillon et vin).
Fromages variés
mardi 22 décembre 2009
Frites maison
lundi 21 décembre 2009
Je suis retourné au Mâchon lyonnais, d’abord tout seul, c’était amusant car j’ai été dévoilé, ce qui est une première, puis avec mon camarade Christophe qui me donnait un coup de main pour déplacer quelques affaires en ville. J’ai poursuivi mon initiation à la gastronomie lyonnaise avec du fromage de tête et de la joue de bœuf bourgeoise, un sabodet (là aussi réalisé à partir de la tête du cochon, mais s’apparentant à un saucisson cuit) et des pieds de porc (désossés, regroupés dans une housse, succulent). Christophe a entamé son initiation avec honneur, en prenant les plats du jour, une soupe de potiron avec un œuf poché, et de la langue de veau, ensemble qu’il qualifia d’excellent.
Verdict : très bien
Adresse : 46 avenue Jean Jaurès, 7e, Lyon
vendredi 18 décembre 2009
Christmas Market
Les gens viennent de toute la région pour visiter le marché de Noël de Manchester, sur Albert Square. Si on peut trouver des croissants, du pain, et des fromages français (dans mon expérience, ici comme à Liverpool, il s'avère toujours que l'on connaît le vendeur, ici Nicolas qui revenait semble-t-il de Hongrie pour gagner trois sous dans le Lancashire), c'est dans l'ensemble un marché très allemand, ou suisse-allemand, avec des Beergarten, du vin chaud, des saucisses sur d'énormes grilles à charbon, et bien sûr des cochons entiers cuisant dans les devantures.
mardi 15 décembre 2009
dimanche 13 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Cantine
mercredi 9 décembre 2009
dimanche 29 novembre 2009
lundi 23 novembre 2009
Pizza quatre fromages
mardi 17 novembre 2009
J’étais à Newcastle, pour parler à Durham. A Durham, comme je n’étais pas allé au concert et au dîner du vendredi soir – j’étais dans l’avion, apparemment ils ont joué du Chostakovitch - , je n’ai eu droit le midi qu’au petits triangles rectangulaires britanniques qui sont toujours servis en guise de pitance à la collation de midi, et j’ai dû boire deux litres de café (il n’est pas très fort). Chez mon père, j’ai mangé des pâtes aux saucisses, un classique très prisé de ma personne, et une notable jambe d’agneau, m’a-t-il semblé, cuite au bouillon du fait que cette maison n’a plus de four opérationnel depuis une bonne année désormais. Avant mon départ, nous avons essayé la cafétéria du Hancock, le Great North Museum qui vient de rouvrir, lieu de conservation de morses empaillés et de casques romains rouillés, et le ‘summer menu’ était pour le moins industriel.
Tarte avec couscous et des trucs bizarres inappropriés,
Cesear salade (poulet trop blanc pas grillé, croutons importés de Scandinavie, salade importée de Tesco, petites tomates de Tesco aussi, parmesan de Tesco etcetera)
Verdict : mauvais + (Ah enfin ! Ca faisait longtemps !)
vendredi 13 novembre 2009
Rouge Vert Blanc, repas aux couleurs de saison
antipasti:
Tapenade rouge (Mélanie)
Roulé de Gorgonzola et ciboulette (Marie Laure, Etienne)
Cornichons maison (Gabriel)
primi piatti:
Salade de pâtes vertes (Jérôme)
Coquille St Jacques sauce à l'oseille (Christophe cherche budget)
secondi piatti:
Poulet basquaise au poivron vert (Christophe)
Soufflé aux épinards (Anne-Laure)
Risotto à la mozarella (Anne-Laure)
contorni:
Chorizo muy piccante sur pan blanco (Gabriel)
Lotte à l'américaine (Gabriel)
Boulettes de brocoli au coriandre (Gabriel)
Quenelles aux oeufs et fromage ancien (Gabriel)
Choux vert au culatello (Gabriel)
Emincés de boeuf aux poivrons rouges, paprika et tomates cerise (Gabriel)
Tomates provençales (Anne-Laure)
Haricots verts à l'ail
formaggi:
dolci:
Pistaches caramélisées (Mélanie)
Charlotte au mascarpone et framboise (Marie Laure, Etienne)
Meringue (Anne-Laure)
Tofu au magret de canard
lundi 9 novembre 2009
the Quarter, Liverpool
Petit passage dans le Merseyside pour voir l'exposition de Pete Clarke à la Victoria Gallery, je suis allé mangé tout à côté de mon ancienne demeure, au Quarter, toujours avec vue sur la cathédrale anglicane. Le plat du jour était très convaincant, une panse de porc avec sa couenne marbrée, posée sur du choux blanc à la crème. De saison et excellent.
Verdict: Bien +
samedi 7 novembre 2009
Some pub, Dublin
Ok, je me souviens pas du nom de ce pub, c'était peut-être Cassidy's mais je ne suis certain, dans Westmorland Street. J'avais un peu faim, je suis entré, j'ai commandé un burger, et je n'ai pas été déçu. Vraiment fameux, un classique avec cheddar, bacon, petite sauce aigre à côté, une pile de salade, et des vrais frites traditionnelles grosses comme des endives, et dans un rapport externe-interne idéal.
mercredi 4 novembre 2009
The Exchange, Derry
J'ai mangé des sausages & Mash à Belfast, puis un burger dans un endroit un peu naze de derry (au bord des remparts, près de la playhouse, au premier étage), et puis finalement je suis allé dans l'endroit le plus cher de cette ville par ailleurs charmante, le Exchange (signe qui ne trompe pas, pas de menu à l'extérieur, on fronce les sourcils devant le menu à l'intérieur, selon ses moyens naturellement). Pas d'entrées - sinon du pain aux olives - des plats cuisines du monde, ici le boeuf mexicain au coriandre
verdict - bien
jeudi 22 octobre 2009
Le mâchon lyonnais
Voilà l'adresse dont je parlais plus tôt: j'étais rentré attiré par le menu du jour annoncé en tableau sur le trottoir de la rue Jean Jaurès (au no 46, dans le 7 arrondissement), depuis, mise à part ma visite très peu concluante à la vieille canaille cinquante mètres plus au sud, j’y retourne. Entrée plat, ou plat dessert 12e50, les trois, 16e 50, et c’est excellent avec des plats qui changent constamment. Pour cette fois, j’ai évité la salade de harengs en entrée, et attaqué tout de suite avec un excellent sauté de porc à la crème, servi avec des pâtes fraîches. Les desserts étaient nombreux, j’ai opté pour un Paris Brest, peut-être le meilleur qu’il m’ait été donné de manger à ce jour, avec une petite boule de glace pour faire passer l’ensemble. Il y a par ailleurs des grands classiques dans le menu, j’ai déjà mangé une andouillette, il y a des pieds de cochon désossés, du magret de l'entrecôte du boudin, etcetera, l’endroit est qui plus est charmant.
dimanche 18 octobre 2009
Roti de Sanglier en daube
Avec l'automne viennent les chasses qui amènent dans nos boucheries ces beaux morceaux de viande sanguinolante. Mon boucher (M. Duchêne), préssé à la fois et sans concertation par Christophe D. et moi même, triomphait une semaine plus tard avec ses rôtis de sanglier. Il est très créatif, et on ne pouvait juste avoir des chutes de la bête fraîchement tuée, mais une pièce magnifique faite à partie de filet et de dos de marcassins. J'aurais sans doute préféré quelque chose de plus rustique, mais ma mère n'aurait peut-être pas donné son aval à un plat finalement relativement abordable gustativement parlant.
La viande a mariné pendant 24 heures, et cuit quelques heures également. Je l'ai servie avec du riz, mais il convient de reconnaître que l'option de mon camarade versant sud de l'église St Pierre St Paul aux pommes de terre boullies est à la fois plus traditionnelle et plus satisfaisante.
Beignets de fleur de courgettes
mardi 13 octobre 2009
Rillette d'oie chez Gaspard (Paris 19e)
Gaspard était de retour du Périgord, les placards remplis de boite de conserve, il m'a invité à manger une salade landaise, j'ai dit oui forcément. Il m'a parlé de Salers, de truffes, de tournedos Rossini, on s'est mis en appétit avec ces rillettes d'oie, ça n'a pas le même goût que celles au porc, dois-je dire.
dimanche 11 octobre 2009
samedi 10 octobre 2009
vendredi 2 octobre 2009
Banyuls
Col du Pertus
Partis tôt, nous arrivons au col du Perthus, première borne où s’approvisionnent les français en cargaisons espagnoles de cigarettes, alcool, chorizo. Il est deux heures, nous évitons l’erreur de la veille et attendons que l’heure chaude passe pour entamer la montée qui mène au col et au refuge de l’Ouillat. Nous en profitons pour manger un sandwiche américain, et rouler de gros yeux devant les hésitations de deux hommes venus de Banyuls, dont l’un a vu un de ses genoux doubler de volume, et pourrait sans doute retourner sur la table d’opération qui l’accueillit au printemps, plutôt que de tergiverser sur un potentiel dopage lui permettant de se faire amputer à son arrivée au Canigou.
Au col de l'Ouillat, il n'y a plus de place au restaurant, et nous mangeons des sandwiches quelque peu dépités, les troyens nous ayant qui plus est devancés (en partie dû à une erreur de navigation de ma part en début de journée)
Refuge (non gardé) des Salines
Arles sur Tech
Refuge des cortalets
Refuge du ras de la carança
Mont Louis
Nous arrivons au camping de Mont Louis après dix heures de marche. Sans nourriture (ni boissons), nous partons pour le centre-ville, qui se trouve à 5 km, affrontant une départementale sans trottoir, et achetons des raviolis au bœuf et une bouteille de vin dans la forteresse de Vauban. Mais il s’est mis à pleuvoir, nous décidons de manger à couvert, au Dagobert, plusieurs fois primés par le guide du routard, certainement pour le rapport qualité-prix. Double charcuterie, puis, entrecôte au poivre (encore) pour Christophe, magret de canard en brochettes, fondant au chocolat, crème catalane (encore…). Nous repartons bien aises sur le sentier forestier qui mène au camping, sauf qu’à un kilomètre de l’arrivée nous sommes rattrapés par une nuit sans lune, les pieds dans l’eau et la boue sans lumière nous sommes contraints de faire marche arrière, et de reprendre la départementale. Ces 15 km supplémentaire activent une douleur croissante dans mon genoux gauche qui va m’obliger à boitiller sous ibuprofen les deux jours suivants.
Verdict: Bien
mardi 29 septembre 2009
Samedi 8 août, refuge des Bessines
Potage aux vermicelles et croutons,
Boeuf bourguignon, purée (le classique des refuges visiblement)
fromage
compote de pomme
samedi 26 septembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
La petite fringale?
La petite fringale, c’est le nom du restaurant, je crois. Il s’agit du restaurant ariégeois Reggae où nous avions si bien mangé il y a deux ans à l’occasion de mon anniversaire, chevauchant le début de la ruelle qui lie la mairie au casino. Cette fois, je restai sceptique, malgré l’entrée classique réussie, salade lardons chèvre chaud, et la touche épices orientales qui plut à mon camarade. La pareillade, mélange de viande sans intérêt servi avec des frites racornies, ne pourra compenser une tartiflette qu’on me garantit honnête, fondant chocolat, crème catalane, il pleuvait, j’en refusai même un armagnac.
jeudi 17 septembre 2009
l'oiseau bleu
La crêperie d’Ax-les-Thermes est un petit bijou, un lieu où je pourrais même trainer mon père. Au premier abord, le doute du sens commun, la Bretagne est loin, les pentes sont rudes, il faut nourrir le montagnard, une crêpe peut-elle remplir cette fonction habituellement réservée au ragoût et autres conserves estimées par mon confrère C.D. ? Oui, elle le peut - viva de la foule en gortex !
L’orée, avec champignons des bois et œuf, la confite à la saucisse, l’œuf jambon pour mon collègue déjà rassasié par son orée stupeur émerveillée, frissonnements dans l’audience capée, une périgourdine pour moi, aux gésiers messieurs dames, servies dans la recherchée arrière cour, entre trois gouttes, par un service aimable.
Verdict : Très bien
mercredi 16 septembre 2009
L'auberge des trois seigneurs , Massat
Dans le menu à 25 euros :
Potage, servi avec petits croutons et fromage (une sorte de garbure)
Salade de gésier,
Coq cuit dans son sang (Birthday boy)/ entrecôte frites
Fromage
Île flottante ( !)
A noter le tentant menu gastronomique à 45 euros, un gueuleton pour une autre fois,
Verdict : Très bien
Seix
Sentein
Lac d'Araing
Nous avions planté la tente dans un petit coin de paradis, elle faillit s’envoler vers le bon dieu.
Nous mangions au refuge (très sympa pour les amateurs) :
Velouté d'asperge
Bœuf bourguignon aux pruneaux, pâte,
Fromage,
Gâteau chocolat ou noix de coco.
Nous discutâmes avec des professeures d’EPS et un couple ariégeois des frontières du Couserans et de l’Ariège.