toastie à la poelle

Une variante du 'cheese en toast' d'inspiration américano-allemande. Un petit peu plus long, mais avec de la valeur ajoutée.
Couvrir d'huile (ou de beurre) une tranche de pain, poser le côté gras sur une poelle à feu doux, recouvrir de fromage, et ajouter, au choix, des oignons crus, de la tomate, ou encore, comme ici, des légumes cuits prélablement en ratatouille. Recouvrir de fromage, puis d'une seconde tranche de pain, en posant le côté gras vers l'extérieur.
Retourner le sandwiche.
Lorsque le fromage est fondant, le pain grillé, déguster aussitôt.

Cuisine du sud de l'Inde, the London Liverpool road

Après des semaines de lobying, j'ai rendu les armes et suis allé manger au Resa végétarien de Stoke Newington. On se souvient que j'avais essayé sa version carnivore de l'autre côté de la rue qui ne m'avait guère impressionné. Son pendant légumes est bien plus convaincant. Le dahl était particulièrement bon, ainsi que les okras épicés. Les pommes de terre au curry me rappelèrent ma grande spécialité de ma période nanterroise à la fin des années 1990, les pommes de terre au curry et aux pâtes, une recette d'inspiration slovaque qui n'a jamais fait l'unanimité. Mais il aurait fallu surtout essayer les dosa, ces crèpes indiennes si singulières. Je venais pourtant de me rendre très précisément sur London Road à Liverpool pour goûter les dosa du restaurant le Maharaja. Un jeudi soir, étant absolument seul dans le restaurant, je me suis exclamé devant le "Onion rava dosa", un pain croquant et légèrement tendre fait de semoule et de riz mélangés à du gingembre, des chilis et du cumin, servi avec une chutney et une purée de pois. Divin.

Verdict:

Resa Londres: Bien +

Maharaja Liverpool: Très bien

The Duke of Cambridge, Islington, London

Le premier pub bio de Londres apparemment, actif depuis les années 1990, doté d'une politique rigoureuse quant à l'achat et le transport des produits utilisés en cuisine . Le menu change perpétuellement, en accord avec la flexibilité particulière requise par l'attention aux producteurs et aux saisons. Les plats sont donc composés de produits excellents, qui sont cuisinés avec un certain talent. Les saveurs sont multiples et entrecroisées, mais le Duke of Cambridge reste tout de même un pub, et les compositions me sont apparues parfois un peu lourdes: la soupe de brocoli juste un tout petit peu trop huileuse, les cotes d'agneau, servies dans une riche gravy légèrement sucrée et très onctueuse, quelque peu massive auraient gagnées à être désolidarisées et travaillées au singulier, et un peu moins cuites. Les lasagnes étaient également convaincantes, mais à l'instar de la politique générale, étouffantes en béchamel. Le paté de foie de poulet servi avec un chutney maison, des betteraves vinaigrées et des cornichons m'a paru parfait.

Verdict: bien +

The Duke of Cambridge,

30 St Peter's street,

Islington, N1

London,

Ego, Liverpool

Après un passage décevant à Noodle bar (oui, ce côté de la pièce), étant actuellement en froid avec les développements du Quarter comme de son enseigne asiatique limitrophe, j'ai décidé de réessayer Ego, une chaîne il me semble, qui se trouve non loin face à l'exchange bar (qui n'accepte pas les infortunés dans mon genre comme chacun se souvient). Et bien ce n'était pas trop mal, boulettes de riz à la mozarella, et une pizza honnête. Ce n'est pas véritablement leur spécialité - ils ont un choix limité de six pizzas - mais tout à fait comestible.

verdict: Bien

Les fresques plus que la nourriture

L'expert est parvenu à indiquer la date de réalisation et la localisation que j'ai oubliés.
On peut tout de même boire des ales au centurion, entre deux trains, même si pour notre part nous étions à l'eau pour cause d'étude et mise en action de la faculté de juger.

Le centurion, Gare de Newcastle

A la gare de Newcastle comme dans toute la Grande-Bretagne, les personnes invivibles qui gouvernent nos pas ont décidé d'ériger des barrières à l'entrée des plateformes. On lutte contre les resquilleurs. C'est extrêmement pénible pour les voyageurs, ralentit le départ des trains, inutiles pour le moment puisque l'on trouve toujours des controleurs dans les rames, et ruine avec l'élan brutal d'une tradition moderniste dépassée la beauté des longues et rustiques lignes ferrovières.

Je ne sais cependant si c'est à ces figures cachées qu'il faut imputer l'épouvantable cuisine du Centurion, le magnifique bar restaurant de la gare dont j'ai déjà mentionné dans ces pages le déclin ineluctable.

Bacon butties and scampi

Verdict: mauvais

burger de l'Exchange, Derry

Le meilleur des burgers goûtés en Irlande

verdict: Très bien

le couvre-feu

Après avoir papoté sur la seule péniche bordant le Lanyon quay sur la rivière Lagan, goûté un drôle de fromage à la stout, il était neuf heures et je me suis soucié de mon repas. Mais il était déjà trop tard! Même burger king avait fermé. J'ai donc poursuivi mon expertise en burger irlandais au McDonald: big mac et frites... (verdict: bof) Cependant, Brown & Bri ouvrait leur nouveau projet artistique sur la dite péniche dimanche dernier: un restaurant! Les visiteurs sont invités à découvrir le menu destiné à vivifier un front d'eau laissé à l'abandon entre 5 heure du soir et 8 heure du matin.

Gourmet burger kitchen, Dublin

J'ai enfin essayé un Gourmet Burger Kitchen, une enseigne spécialisée dans les burgers pour gourmets. Il vaut mieux ne pas être à la recherche de grandes émotions culinaires: beignets d'oignons gras pour lester l'estomac en entrée, puis le burger: pain froid, énorme bout de salade coincé comme une serviette dans le montage, tomates farineuse, viande trop cuite, pas de sauce, servi avec des frites également farineuses. La carte apparaît abordable, mais une fois qu'on ajoute les 'extras' qui venaient naturellement dans l'enseigne précédente, on paye la même chose. Mieux vaut donc s'efforcer de trouver ce restaurant qui est dans la rue qui donne sur Grafton Street!

verdict: Bof -

moules et burger, Dublin

Excellente adresse dans une rue perpendiculaire à Grafton street (oui, vous l'aurez compris, je n'ai noté ni l'adresse du restaurant, ni son nom... Pour se repérer, et bien on aperçoit Grafton Street à une trentaine de mètres, et le restaurant fait face à un snack italien). Le menu est de type internationalisant sur des classiques irlandais, mais d'influence asiatique à l'instar de ces moules servies dans une sauce thaïlandaise. Méfiant devant la cuisine locale, je prends néanmoins un burger: absolument excellent, avec de fins beignets d'oignons et des frites allumettes.

verdict: Bien +

tradition culinaire hollandaise

Outre les scènes d'auberge où quelques hommes et femmes éméchés descendent de bon aloi des pichets de bière, et parfois quelques victuailles, je pense à la magnifique scène d'intérieur avec autoportait de Jan Steen de la Walker art gallery à Liverpool où l'artiste rigole devant des huitres à la bonne fortune passagère qui l'accompagne, de nombreux tableaux d'éminents notables à la tête d'institutions caritatives se rencontrent au Pays-Bas. Ici, on aperçoit la pitance des orphelins alors qu'elle se voit être servie.

Nouvelle erreur sur Tweede Tuinwarsstraat

Me regroupant près du Jordan pour manger en solitaire un repas gastronomique, l'avarice finissait par remporter la donne. Je me refusais la recommandée Osteria italienne, et le restaurant à tapas espagnol alléchant à deux pas de de Eettuin que nous avions essayé plus tôt sans grande émotion. Je me lançais un peu à l'aveugle dans une enseigne dangeureusement vide située au coin de la rue, attiré par la promesse d'une fondue qu'on m'avait recommandée plus tôt. Malheureusement il n'y avait plus de fondue... Trop tard pour reculer... Au final une pièce de veau d'assez bonne qualité, noyée dans une sauce industrielle, servie avec différents estoufagals. Des bonnes intentions, mais cela ne suffit pas.

Verdict: bof