dimanche 24 janvier 2010





Twenty One restaurant One bar

Face au Travelodge, voici la version moins chère et moins chic de l’Exchange. Le menu est presque le même, sur une plaque presque identique (très grande, avec que des plats et quasiment pas d’entrées ou desserts), avec des assortiments de cuisines du monde, mais il y a moins de choix, et c’est moins cher, et le vin est moins bon. S’agit-il d’une sous-branche ou d’un clone ? En tous les cas, par mesure de sécurité, j’ai pris le burger, comme j’ai pu le signaler par le passé, c’est la garantie de la qualité, et effectivement, c’était fameux.

Verdict : Bien

ps: ah oui, comme j'avais très faim, n'ayant guère mangé depuis 24h, je me suis laissé tenté par le pain à l'ail en entrée, une sorte de double portion de crouton frit géant.

lundi 18 janvier 2010

The Exchange, Derry






Lorsqu'il débarque dans une bourgade pour la première fois, le voyageur expérimenté mais peu coutumier par nature des préparatifs autre que le logis peut peiner à trouver la table qui lui convient. Il ne s’agissait pas à Derry, jolie ville bordant la Foyle, d’hésiter entre trois luxueux restaurants, mais de dénicher, au-delà des pubs sympathiques tout de suite identifiés, et des pizzas à emporter, des fry-up à volonté, le lieu décisif où le visiteur continental banal pourrait se rassurer en buvant un verre de vin. On s’habille pour aller à l’Exchange, situé au rez-de-chaussée d’un immeuble aux apparences administratives donnant sur la route qui longe le fleuve (comme à Paris, avec moins de voiture). Le menu est ‘cuisine du monde’, et on ne sert pas d’entrée. Il faut attendre une demi-heure avant d’être placé (même en janvier, c’est dire…), et s’il on est venu seul, qu’on a siroté un bon moment son petit chardonnay au bar en regardant la foule, on est vite devant le corps de son repas. Exceptionnellement, j’avais choisi entre les trois grandes sections, viande rouge, poulet, et nourritures maritimes, un poulet à la mode du Szechuan. Il est arrivé rouge couleur croustillant à la couleur piment.

Verdict : bien +

dimanche 17 janvier 2010

Irish fry up



Je ne connais pas encore très bien Belfast, et le moins que l'on puisse dire c'est que depuis ma première visite, je continue à me déplacer avec méfiance devant les restaurants locaux. Comme je ne mange pas le midi généralement, mais que je me sentais un peu faible après une visite au musée d’Ulster et que je devais encore rencontrer diverses personnes dans l’après-midi avant de rejoindre Derry, je me suis laissé tenté par une officine locale dont je connaissais par avance la nature des services. Pour 5 livres s’obtient le fry up irlandais, qui se distingue par la pâte de pomme de terre qui remplace les toasts britanniques, et toute la graisse promise, celle qui de votre estomac vous donne des haut-le-cœur pendant trois heures après l’ingurgitation.

Verdict: bof +









J’ai servi la lotte à minuit précise, et personne n’en voulait. Tout le monde s’était attroupé derrière Etienne qui faisait son malin avec sa bouteille de champagne. Je suis resté digne, et j’ai mangé mon bout de lotte à l'armoricaine.

samedi 16 janvier 2010

Le bistrot Victoire, Paris








Le bistrot victoire, où nous avions si bien mangé, un midi, nous y sommes retournés, un soir. Tout le monde a pris des entrecôtes frites, qu’on voit arriver avec un brulot de thym sur la chair en sang, sauf une camarade qui avait commandé un tartare qu’elle décréta immangeable, et moi, qui commandait le plat du jour, du pigeon ! On se moqua bien de moi, et le sournois Benoît sembla démasquer mon désarroi devant la viande trop cuite, que j’avalais en faisant mine de savourer un rare délice. Le choux en accompagnement était plus réussi, et les œufs meurettes, seule entrée commandée par votre serviteur alors que l’assemblée de meurs de faim en sciences humaines s’abstenait, restaient très moyens, vite faits, avec un peu trop de lard dans la sauce.

Verdict: le soir, bof, le midi, bien

mercredi 6 janvier 2010

le goût du pâté



A noël aussi on fait des pâtés,

Christopholus: terrine de canard, verdict: manque d'assaisonnement
Gustave: pâté de porc aux oeufs, verdict: aurait pu faire la pate lui-même.

mardi 5 janvier 2010

Les légendes du Nord



Dans le Nord, la cuisine se fait au gaz, entre deux portes à l'avenant, et elle permet simultanément le réchauffement de vastes espaces glacés, de hautes pièces tapissées de journaux usagés où l'on peut lire entre la soupe et le boeuf Wellington, les traces certaines du monde environnant.

lundi 4 janvier 2010

Tournedo rossini au flash



Un aperçu du burger des fêtes, le fameux tournedos rossini au cèpe chataignier.