dimanche 21 octobre 2007

Sapporo Teppanyaki, Liverpool.

Je ne connais pas bien la cuisine japonaise. Pendant longtemps, je ne mangeai pas de poisson ; aussi je ne mangeai pas de cuisine japonaise. Un vendredi il y a peu, j’ai été invité par hasard à l’anniversaire de John, grand, casquette américaine, longue barbe, très sympathique, par son amie, Dorit, autrichienne, blonde, arborant un noir métallique, très sympa, et j’ai retrouvé le groupe d’amis au Swan sur Wood Street, un pub rock métal au cœur du centre ville.
De là, nous avons gagné Duke Street et le restaurant japonais Sapporo Teppanyaki. L’enseigne dispose d’un très grand espace, où les convives s’installent par groupe autour de tablées en forme de U, au centre desquelles les plaques chauffantes permettent à des cuisiniers de préparer les plats commandés par l’assistance. On s’efforce d’assurer le spectacle. L’homme jette des œufs dans son chapeau, fait du bruit avec ses ustensiles, allume un brasier éphémère, dispose de façon artistique les œufs brouillés qui seront ajoutés au riz,. En entrée, je partageai une assiette de sushi, enfin je crois, parce que c’était surtout des bouts de poissons crus, par ailleurs excellents, sans qu’aucun travail de préparation même élémentaire n’ait pu rapproché la chair d’un travail humain. Ensuite on nous remplit nos assiettes de légumes variés, qui avaient été précédemment grillés sous nos yeux. Enfin, les plats principaux, viandes et poissons, sont disposés sur la plaque chauffante. Ce qui est assez époustouflant dans cette cuisine, c’est sa simplicité. On pose la bête ou le bout de bête sur la plaque, on attend, on retourne, on attend à nouveau, on saupoudre au dernier moment éventuellement de quelques herbes vantées dans le menu (filet mignon de porc au gingembre et sésame), et hop, on sert, c’est très bon, et c’est 20 livres.

1 commentaire:

Anne-Laure a dit…

pas mangé depuis?
dur...