J'avais pris un hôtel du côté Repubblica, pas loin de la gare centrale, aussi je jetais un oeil sur les restaurants prisés dans le quartier, et finalement, après quelque hésitation, je décidais de me rendre au Tavolino, Via Fara, vanté comme une cantine de quartier chaleureuse, et j'ai bien rigolé, parce que ce restaurant m'avait été directement recommandé l'an dernier par une pension Via Giovanni Battista Pirelli, soit à deux pas, je m'y étais donc rendu, il y avait un peu de monde ce soir là, une serveuse m'aperçoit, je demande si à tout hasard je peux avoir une table, elle me dit pas de problème, et puis arrive le manager, qui prend le temps de me dévisager, et m'annonce qu'il n'y a plus de place, par contre je peux essayer le restaurant du cousin à deux pas, où je pourrai manger comme un roi, je suis allé autre part. Donc bon en réalisant que c'était le même endroit, j'ai marqué une pause. Il n'y avait pas grand monde quand même, enfin le restaurant était vide comme j'ai la mauvaise habitude de sauter le déjeuner j'avais grand faim, je me suis dit allez, deuxième chance, je rentre, pas de manager, mais un serveur en chef, je demande une table, il me dit, oui, par contre ça sera au sous-sol ! J'ai incliné la tête, relevé les sourcils, et annoncé que j'allais réfléchir à la proposition, sur quoi il se reprend, et m'amène en bout de salle, et m'indique une petite table donnant directement sur les cuisines ouvertes derrière une vitre, visiblement la table du pauvre, mais qui me conviendra tout à fait. En fait Le Tavolino, c'est bien une cantine, mais pour banquier, j'étais pas dans le code vestimentaire (je précise que j'étais pas mal quand même), le petit polo serré serré, le pantalon sur mesure, les joues impeccablement imberbes. Et la bouffe alors? Excellente entrée de rigatini au ragoût, pizza comestible mais sans intérêt.
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