Cortivallo

Il m'arrive, assez rarement, d'y prendre mon déjeuner, en général les semaines d'examen, où je n'ai rien à préparer; pour la première fois, et pourtant j'habitais tout de même un an à deux pas au dessus, Via Lucino, je suis allé dîner. Il est vrai que mes habitudes me mènent plutôt à l'Argentino, au coeur du village de  Brenganzona; mais depuis que le chef a remporté un concours de pâtes, l'endroit ne désemplit pas, et c'est quand même bien cher. A midi au Cortivallo il y a un menu du jour et on s'en sort bien, le soir c'est à la carte, mais ils ont aussi la pizza. Un peu sevré de pizzas, j'ai pris les scaldien au marsala, mais l'attraction autour de moi et ce qui fait et la renommée du restaurant, c'est le tartare de cheval. C'est le patron en personne qui vient vous le préparer sur une petite table ambulante. J'ai pu observer de près la confection pour une tablée de dix, il faudra certainement que j'essaye à l'avenir...

Il tavolino, Milano

J'avais pris un hôtel du côté Repubblica, pas loin de la gare centrale, aussi je jetais un oeil sur les restaurants prisés dans le quartier, et finalement, après quelque hésitation, je décidais de me rendre au Tavolino, Via Fara, vanté comme une cantine de quartier chaleureuse, et j'ai bien rigolé, parce que ce restaurant m'avait été directement recommandé l'an dernier par une pension Via Giovanni Battista Pirelli, soit à deux pas, je m'y étais donc rendu, il y avait un peu de monde ce soir là, une serveuse m'aperçoit, je demande si à tout hasard je peux avoir une table, elle me dit pas de problème, et puis arrive le manager, qui prend le temps de me dévisager, et m'annonce qu'il n'y a plus de place, par contre je peux essayer le restaurant du cousin à deux pas, où je pourrai manger comme un roi, je suis allé autre part. Donc bon en réalisant que c'était le même endroit, j'ai marqué une pause. Il n'y avait pas grand monde quand même, enfin le restaurant était vide comme j'ai la mauvaise habitude de sauter le déjeuner j'avais grand faim, je me suis dit allez, deuxième chance, je rentre, pas de manager, mais un serveur en chef, je demande une table, il me dit, oui, par contre ça sera au sous-sol ! J'ai incliné la tête, relevé les sourcils, et annoncé que j'allais réfléchir à la proposition, sur quoi il se reprend, et m'amène en bout de salle, et m'indique une petite table donnant directement sur les cuisines ouvertes derrière une vitre, visiblement la table du pauvre, mais qui me conviendra tout à fait. En fait Le Tavolino, c'est bien une cantine, mais pour banquier, j'étais pas dans le code vestimentaire (je précise que j'étais pas mal quand même), le petit polo serré serré, le pantalon sur mesure, les joues impeccablement imberbes. Et la bouffe alors? Excellente entrée de rigatini au ragoût, pizza comestible mais sans intérêt.

 

Un figatellu, je suis sauvé, Marseille

Apparemment les pieds paquets seuls les 'vieux' en mangent encore et s'ils sont toujours à la carte de la pizzeria Chez Sauveur rue d'Aubagne à deux pas du port et de la canebière, les cuisines ne les servent plus ! Tant pis, je vieillis c'est sûr ! Je n'ai pas pris de pizza, même si elles avaient l'air très appétissantes, et me suis rattrapé avec un magnifique figatellu servi à l'improviste avec des gnocchis. De l'autre côté chaussons, mozzarella panée et caponata. Le restaurant sur deux étages étroits est également connu pour ces dolci siciliens.

  

Nice, prendre des pâtes en barque

Repas sur le port de Nice. J'ai un peu hésité avant de me décider, peut-être aurait-il mieux valu arpenter les rues intérieures, et puis je n'ai pas trouvé 'le passe-plat', où j'avais prévu de me rendre, et enfin donc je pense que c'était possible de bien manger à 'la barque bleue', en fait un restaurant italien, à condition de prendre un plat de pâtes, idéalement aux fruits de mer, qui sont préparées en salle par un préposé habile que j'ai observé en face de moi une heure durant. Moules marinières à la sicilienne (tomates olives câpres), escalope de la Zia soit avec une finition fromage au four, on est sûr que c'est bien cuit comme ça !