C’était le lundi, mais comme Pierre nous avait invités à manger le mardi soir, nous avions décidé de prendre une avance sur le début du carême au mercredi des cendres. Je me suis donc penché une nouvelle fois sur la question de la pâte à crêpes. Comme d’habitude, je n’avais pas la recette de ma mère sur moi (c'est-à-dire, dans la tête), et j’ai dû recourir à ce phénomène tout de même étonnant qu’est l’internet. Il est vrai que j’avais tout de même emporté avec moi de la farine de sarrasin, pour palier toute difficulté londonienne. Je me suis penché sur le nombre conséquent, quelque peu divergeant de recettes au blé noir, assorties de commentaires parfois fanatiques. Telle recette met un œuf, telle autre non, telle encore en met trois, rajoute du beurre et du cidre, du lait, un peu de farine de froment, beaucoup de farine de froment etcetera. Il semble aux dires de certains que la recette authentique soir la plus épurée, farine de blé noir intégralement, eau, sel. Il est évident qu’il s’agit là, comme pour le gratin dauphinois, de positionnements hérités tant de la géographie que de l’histoire sociale. Voilà le contenu de celle que j’ai réalisée ce jour-ci :
350 g de farine de sarazin
25g de farine de froment
50cl d’eau
25 cl de lait
1 œuf
Une pincée de sel
La prochaine fois je mets du cidre dedans !
Ps : sur l’universalité de la crêpe - Le tour du monde des crêpes, Luc Roux
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