Du côté du poteau

Petite bière en terrasse rue du poteau (pas donné, il faut dire que le quartier poursuit sa gentrification, quoique l’on m’assure que l’on sert encore largement le petit blanc aux comptoirs dans les premières heures du jour). Papote et papote, nous avons mangé au final un steak saignant (de l’onglet ? J’ai oublié de demander), une purée de pomme de terre et de carotte, une salade de tomate et fenouil, une brique entière de fromage de chèvre, et les trois petits gâteaux achetés à l’ancienne Madame Nicolle, l’une des nombreuses boulangeries de Rueil-Malmaison, qui furent jugés, à l’instar de l’ensemble du repas, tout bonnement excellents.

Dîner

On m'a invité à dîner à Paris. Quelle aubaine! On ne m'invite pratiquement jamais à dîner. Christophe, parfois, c'est vrai, m'invite à dîner (pas des conserves, je vous rassure), mais en général, je suis également invité à faire à manger pour le dîner. Donc, c'est une aubaine. J'ai prévenu mes hôtes, Mélanie et William, que je relaterai ici selon un dispositif qui n’a pas encore été décidé (minimal, optimal, hors-champ…) le déroulement du repas, qui me donnera aussi l’occasion de boire un verre traditionnel du côté de la rue du poteau (mais peut-être pas en terrasse car nous avons un temps mitigé).

la tarte au jambon

Après un dur séjour dans un univers hostile, à manger des conserves de fayots sous les combles d'immeubles décrépits, après le coude à coude dans le TGV Lyon-Paris, la 1664 à 4 euros, l’attente sur une ligne de RER dépassée (pour la solution, gauche, droite ?), la marche à pied dans une rue déserte à l’épaule la bibliothèque portative qui abîme à chaque pas un peu plus le dos du nomade, c’est l’arrivée à la maison maternelle, et quelle joie, à la vue de la tarte au jambon, ce plat de notre tradition familiale, qui m’attendait encore à cette heure tardive ! Joie.

La méthode Chris

Compte tenu des difficultés techniques, j'opte pour la méthode Chris déjà évoquée dans ces pages. C'est Chris en effet qui m'a introduit aux 'plaisirs' de la conserve.

J'ai tout de même opté pour le dessus du panier (2 euros 50 environ la demi-boîte)

verdict : médiocre (bon j'aime pas trop le cassoulet non plus)

Variation sur le ragoût de mouton à la provençale

Faire revenir le collier d’agneau désossé dans un faitout (500g), ajouter deux oignons, de la poitrine fumé coupée en dés, deux gousses d’ail, un petit piment, tourner un moment, puis ajouter un verre de vin blanc, laisser réduire, puis roussir au concentré de tomate, ajouter une tomate pelée, couvrir d’eau, et insérer les pommes de terre (quatre de taille moyenne) en quartier. Laisser cuire une heure (cela dépend des pommes de terre).

Fut servi avec du riz,

Verdict : un peu épicé.

Ma nouvelle cuisine

Ma nouvelle cuisine: une plaque qui marche et une vieille casserole dans un bout de couloir, même avec des bons produits j’obtiens immanquablement une pâte relativement homogène.

Au rendez-vous de la Marine

Toujours rempli à la Marine, et après un passage au point éphémère dont la salle d’exposition est devenue un restaurant (une transformation qui menace tout espace d’exposition d’arts plastiques) et le bar une discothèque (peut-être est-ce dû au fait que nous étions samedi soir ?) dans laquelle la foule adolescente plébiscite des tubes remontant au tournant des années 1980/90, nous trouvions un bord de table à deux pas des cuisines (mais j’avais réservé).

Salade de chèvre chaud,
Salades landaises,

Pavé de bœuf,
Escalope normande,
Tête de veau (attention la langue vient en entier, d’une manière générale, c’est très copieux, tous les plats sont abondamment accompagnés de pommes de terre sautées et de haricots).

Pas de plats du jour choisis ce soit là. Ils sont toujours au nombre de trois, mais il n’y avait plus de bœuf en casserole, je n’aime pas trop le foie de veau, et je ne me suis finalement pas laissé tenté par le filet de Panga aux girolles.

Verdict : Bien +

14 quai de la Loire, au bord du canal, métro Jaurès,
Mieux vaut réserver !
01 42 29 33 40

Blue Legume, Stoke Newington

Sur la route promenade de Stoke-Newington, le Blue Legume est un Café-restaurant italien joliment décoré, beaucoup de choix pour les végétariens, dont l'incontournable vitrine avec ses tartes aux épinards, au fromage, au pousse de carotte, bref, j’ai mis du temps à choisir, et au final, malgré une salade tentante à l’halloumi et saucisse piquante, j’ai respecté les conventions et l’expectative qui m’entourait en commandant le burger local, servi avec des frites, auquel faisait face un burger de fallafels (un burger de fallafel ! Quelle idée ! Un véritable estoufagal !). Pas très cher et les produits sont excellents, sans doute à essayer en soirée où le lieu devient plus restaurant que café, ou le matin, pour ceux qui mangent le matin, la liste des plats aux murs est à moitié consacrée à l’entame de la journée.

Verdict: Bien +

101 Stoke Newington Church Street.