Chers lecteurs, je pars à la montagne,
j'aurai très certainement des histoires culinaires à raconter,
et des images aussi,
mais à la rentrée,
en août, mangez comme vous voulez sauf si vous allez à la plage,
auquel cas poissons fris et rosé sont de rigueur
mercredi 29 juillet 2009
mardi 28 juillet 2009
Cafe Concerto York
King Square Café, York
vendredi 17 juillet 2009
mardi 14 juillet 2009
Ostara, Chorlton, Manchester
Ostara est le nouveau restaurant de Chorlton, quartier toujours en vogue de la seconde couronne mancunienne. L’endroit appartient au jeune propriétaire de Dulcimer, un temps le bar le plus branché du quartier, label qui va certainement être attribué pour un temps à Oddest, petit frère de Odd et Odder qui vient d’ouvrir près de la station service de l’autre côté du pont derrière Morrisson. Le propriétaire, un DJ qui doit aimer bien boire et bien manger gratis, a la bonne idée de créer une enseigne qui propose de la cuisine britannique traditionnelle dans ce quartier dont j’ai déjà eu l’occasion de souligner la curieuse médiocrité des divers restaurants qui s’y trouvent, à l’exception sans doute de Asian Fusion, et Palmiro. Premier mauvais point : le menu n’est pas affiché à l’entrée. Ostara, cuisine de l’Orient ? Ostara, cuisine austère ? Ostara, cuisine pour stars ? Ostara, cuisine à base d’os et de rats ? Mais comme j’étais en compagnie d’une habitante de ces environs, je savais bien qu’il s’agissait de cuisine britannique, mais pas qu’Ostara est la fête païenne célébrée au moment de l’équinoxe de printemps. C’est donc une invitation à la gloutonnerie. D’abord, je nous fais changer de table car le sol tremblait sous mes pieds (éviter si vous y allez la partie près du bar et près de la fenêtre à gauche dans la salle supérieure). Ensuite je regarde le menu, et, stupidement, je décide de manger des huitres. Un bon départ pour porter un jugement sur le chef. Bref, Elles arrivent de Colchester, c'est-à-dire, ayant entre temps consulté une carte, d’Essex, énormes. Je mange très rarement des huitres, et en avais prudemment commandé six, que j’ai eues du mal à terminer, tant elles étaient volumineuses, onctueuses, et si j’avais eu plus de courage, j’aurais commandé un peu de vodka pour les faire passer à la mode de San Diego. Le pâté aux champignons avait l’air bon, mais trop poivré. Il était suivi de drôles de bâtonnets aux artichauts, une variation orientale moyennement convaincante. Pour ma part, je poursuivais avec les offres du jour, optant pour un pie au bœuf. La pâte blanche et épaisse (il faut que je me renseigne pour préciser exactement de quoi il retournait) recouvrait un excellent mélange brunâtre, accompagné d’asperges croquantes, et de frites anglaises parfaites en supplément. Pour terminer ce repas, un brownie avec de la glace vanille sans aucun intérêt.
Verdict : Bien
Ostara, 456-458 Barlow Moor Road, Chorlton.
Verdict : Bien
Ostara, 456-458 Barlow Moor Road, Chorlton.
lundi 6 juillet 2009
dimanche 5 juillet 2009
vendredi 3 juillet 2009
‘Notre maison’, Lyon
Un bouchon dans le vieux Lyon. A l’entrée, un mot prévient que les clients pressés ne sont pas les bienvenus. J’entre dans une salle obscure, la patronne me demande si j’ai réservé, je dis, comme tous les visiteurs, que non poliment, quoique l’établissement soit presque vide. Deux menus au choix, 22 euros ou 25 euros. Le patron, un grand homme sec et jovial, explique plus tard qu’ils ont baissé leur prix, mais aussi supprimé le menu à 19 euros affiché à l’entrée, tous les clients optant pour le menu à 22 euros, dont la personne à qui il s’adressait, et moi-même, se retrouvant en fait à mettre 3 euros de plus que par le passé dans sa poche. Je prends un bougnat en apéritif, mûre et vin rouge, et je commande. En entrée, pâté de tête. Un établissement de qualité se reconnaît vite. On m’amène le pâté entier, en précisant car je ne devais pas faire couleur locale, ou je n’ai pu déguiser peut-être une réaction de stupéfaction – pourtant je connais ces traditions, enfin, quelque chose dut transparaître – qu’on se servait à volonté, on apporte d’ailleurs pour aller avec un seau de pain et un énorme bocal de moutarde à l’ancienne. Puis vient l’andouillette ficelle. La différence avec le menu à 25, c’était qu’outre le soyeux en entrée (cervelas et autres bouchées), on pouvait avoir la quenelle de brochet, que j’ai vu passer colossale à quelques tables avoisinantes. Pour ma part, à 22, j’aurais aussi pu commander un gros bout de boudin aux pommes. L’andouillette arrive dans son plat brûlant, avec une pomme de terre coupée en deux, la sauce moutarde, et une carotte, entière. A l’un de mes voisins qui ne l’avait pas mangée, le patron clama sa surprise, « vous n’êtes pas carotte ?! », à quoi l’autre répond, « non, je suis plutôt bâton ». Comme je manquais de sauce, et que le Patron rejetait les nouveaux venus, « vous voulez manger ? On ne fait plus à manger… Et non », disait-il toujours à l’homme au 3 euros et celui de la carotte « il est dix heures, ils vont vouloir une assiette de frites, et ici on n’a pas de frites », il s’aperçut de ma détresse (relative), et s’en aller m’en rapporter. Enfin, la cervelle des canuts, un autre grand classique semble-t-il, fromage blanc et crème fraiche, avec de l’ail, de la ciboulette, du persil, de l’échalote, extrêmement nourrissant. Le digestif, du rhum très fort, offert par la maison.
V: Très Bien
V: Très Bien
Inscription à :
Articles (Atom)