vendredi 23 novembre 2007
La Vina, Deansgate, Manchester
A la fin du dernier cours de l’alliance française portant sur l’art français depuis Courbet jusqu'à Gauguin, le petit groupe se rendit au restaurant espagnol la Vina, une chaîne de tapas, sur Deansgate, une rue aisée et commerçante de Manchester. Calamares, Chorizo au vin, petits poissons panés, patatas bravas, tortilla, et le très bon vin blanc et rouge de la maison. C’est bien, mais il ne faut pas avoir trop faim, ou avoir un portefeuille bien garni. Entre temps, l’équipe de Football d’Angleterre décevait ses nombreux supporters amassés dans les pubs avoisinants en s’inclinant devant la Croatie à la maison (3-2), par là même s’évinçant du prochain euro.
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lundi 19 novembre 2007
Taverne Arménienne, Manchester
Descendre au sous sol. S’attabler. Donner de l’argent aux musiciens, mais pas au vendeur de roses (attention c’est un bon). Choisir le banquet royal, pour deux minimum, mais vous serez dix : l’entrée est le point fort, un mélange de légumes, viandes, metze, se régaler en mettant les autres en garde contre les nombreux plats encore à venir… Commander des carafes d’un litre du vin rouge de la maison, léger, se boit comme de l’eau. Plat principal, riz et grillades, assortiment de légumes pour les végétariens. Loukoum. Café arménien (comme le café turc mais éviter tout impair bien sûr). Laisser un pourboire généreux pour la prochaine fois, et ne pas aller chez O Shea sur les conseils de Nicolas.
dimanche 11 novembre 2007
samedi 10 novembre 2007
Gnocchis au four
Et bien je me suis régalé hier soir avec en entrée, trois petits sausage rolls de chez Tesco, de la salade en sachet prédécoupée de M & S, et une vinaigrette exotique toujours de M & S. J’ai enchaîné avec un plat de gnocchis gratinés. Dans une poëlle, je fais revenir un oignon et du bacon, j’ajoute une boîte de sauce tomate en conserve, de l’origan. Les gnocchis cuits, je les mélange à la sauce dans un plat quelconque, je verse une bonne dose de crème fraîche, je recouvre de fromage, et je laisse au four dix minutes. Christophe, quant à lui, dînait en tête à tête avec Saxo, un beau labrador noir. Son sauté de veau au vin rouge était particulièrement réussi.
vendredi 9 novembre 2007
squash et pâtes à l'ail
Malgré mon petit rhume, je suis allé jouer au squash ce vendredi midi, avec Mark du Cricket Club, ou Mark from South Africa, un type très sympa, qui joue beaucoup mieux que moi, et qui m’a mis une belle branlée, 9/1 9/0 9/3 9/0 9/1. Ca allait tellement vite que j’ai pu perdre cinq manches de suite (trois suffisent habituellement), j’étais ravi. Puis j’ai fait un plat de pâtes, servies avec une sorte de pistou, huile d’olive, noix, et beaucoup d’ail, arrosé d’un verre de jus d’orange.
jeudi 8 novembre 2007
Piccolino, Victoria Street, Liverpool ?
J'ai eu vent d'un nouveau mauvais restaurant italien, ici à Liverpool, en Angleterre. Je rapporte les jolis mots de Samia qui en ont dessinés les contours : «Nous étions l'autre soir au resto italien le Piccolino Cook Street, resto grande classe mais un peu décevant... Le carpaccio baignait certes dans l’huile d’olive avec une large plaquette de parmesan, mais il n'avait pas de goût. En plat principal, les légumes (aubergines et fenouil) qui accompagnaient mon poisson (lotte)un peu filandreux n’avaient pas de saveur, ou plutôt un goût de flotte, du style je sors les légumes du congélateur et hop on les arrose d’une sauce tomate pour leur donner un peu de tenue. Par contre, le foie de veau de mon ami était délicieux, mais les pommes de terre sautées avaient l’air grasses et flétries. Heureusement, le tiramisu et le vin français sauvent l’honneur». Et bien je ne connais pas l’endroit, mais on peut être sûr que, la rumeur venant confirmer mes théories, je me garderai bien d’y mettre les pieds, encore que, un goût maladif m'ayant déjà égaré, je sois tout à fait capable de me laisser aiguiller une nouvelle fois vers une illusion du sud.
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dimanche 4 novembre 2007
Poulet aux haricots borlotti
Le grand attrait des journaux britanniques le week-end, avec la section sport, ce sont les quelques pages consacrées à l’art culinaire. On est bien sûr pas toujours convaincu, mais parfois on trouve des choses tentantes. J’ai adapté hier une des recettes du mois dernier, avec ma foi, un certain succès - tout à fait personnel, autosatisfaction personnelle aurait dit mon cousin Fabrice.
Il faut d’abord faire tremper les haricots une nuit durant. Le lendemain, faites les cuire, 45 minutes, une heure. Puis dans un grand faitout, ou une modeste poëlle dans mon cas, faites revenir quatre cuisses de poulet. Retirez, et dans la graisse restante, faites dorer deux oignons. Ajouter du thym et trois gousses d’ail, puis une pincée de farine, attendez deux trois minutes, et ajoutez un bouillon (le stock on dit en english), ou si vous êtes peu armé comme moi, versez de l’eau avec un bouillon cube ; réintroduisez alors le poulet et les haricots, assaisonnez, et faites mijoter 20 minutes. Enfin, recouvrez de panure et d’huile d’olive, et mettez au four pendant une heure, thermostat 180o.
Il faut d’abord faire tremper les haricots une nuit durant. Le lendemain, faites les cuire, 45 minutes, une heure. Puis dans un grand faitout, ou une modeste poëlle dans mon cas, faites revenir quatre cuisses de poulet. Retirez, et dans la graisse restante, faites dorer deux oignons. Ajouter du thym et trois gousses d’ail, puis une pincée de farine, attendez deux trois minutes, et ajoutez un bouillon (le stock on dit en english), ou si vous êtes peu armé comme moi, versez de l’eau avec un bouillon cube ; réintroduisez alors le poulet et les haricots, assaisonnez, et faites mijoter 20 minutes. Enfin, recouvrez de panure et d’huile d’olive, et mettez au four pendant une heure, thermostat 180o.
vendredi 2 novembre 2007
Pierogi
Barbakan, l’épicerie polonaise de Chorlton à Manchester, vend des pâtes italiennes, de la charcuterie européenne, beaucoup de pain (il font boulangerie en somme), une belle gamme de fromage, des gâteaux étouffants, et si on cherche bien dans les rayons froids, des pierogi, une sorte de raviole épaisse dont raffolent les polonais, que j’ai choisis au chou et au champignons, pour penser à Gdansk et à la mer baltique.
jeudi 1 novembre 2007
L’échappée, sandwicherie des tabliers blancs, Paris, 19e
J’ai pris l’avion le jeudi soir, après le travail. J’ai aperçu la Tour Eiffel dans la nuit, et j’ai discuté avec un homme d’affaire bavard qui se désolait des études de sa fille - histoire de l’art et droit - aujourd’hui en thèse à Miami. Comme c’était la grève des transports, ma mère est venue me chercher. En arrivant à la maison, nous avons mangé des pizzas faites par le monsieur italien qui s’était installé il y a vingt ans dans une des petites cours de la place de l’église à Rueil-Malmaison avant de s’agrandir il y a quelques années et d’ouvrir une nouvelle boutique place de la Mairie mais lui avait disparu et le retour de ce marchand originel dans la petite cour originelle mais sur la gauche plutôt que la droite en rentrant correspond à l’agrandissement cette année de la boutique place de la mairie suite semble-t-il bien clairement cette fois à un changement de mains qui a ajouté au traiteur un restaurant qu’on m’a dit décevant car il ne vend pas les produits de l’échoppe.
Le lendemain, une frisée aux lardons. Le soir des paupiettes de veau à la niçoise. C’est moi qui cuisinais et ça ne valait pas la version maternelle.
Samedi, encore une frisée, et puis je suis allé à Paris. Le soir j’ai mangé une assiette de riz avec du beurre, du sel et du poivre, chez mes amis Marthe et Vincent, qui n’en peuvent plus de faire à bouffer j’ai l’impression. Heureusement, j’avais ramené du vin.
Dimanche, il faisait toujours un temps magnifique, et nous avons mangé un rôti de veau aux cèpes. Le soir, Sylvain m’a proposé chez Camille d’aller se faire un petit resto, un tibétain ou un russe qu’il ne connaissait pas, et j’étais encore si bien nourri que j’ai dû m’excuser.
Enfin mardi, je devais me rendre à Paris, et j’en ai profité pour jeter un œil et une langue sur le passe-temps de mes amis Marthe et Vincent, et de leur amie Mona, qui viennent d’ouvrir une sandwicherie bio rue d’Hautepoul dans le 19e arrondissement à Paris. Christophe a fait tourner la voiture de ses parents sur le périphérique, et nous sommes arrivés dans le quartier juif au dessus des Buttes de Chaumont.
Pour une sandwicherie c’est plutôt class.
Ils ont apparemment trimés comme des malades tout l’été pour rénover les lieux, pendant que je me goiffrais dans les Pyrénées, de rien du tout à un ensemble lumineux aux murs jaunes, ouvert sur l’extérieur mais relativement bien protégé de la rue. On entre, et tout de suite, on fait face aux amis, qui guettent le chaland derrière une petite vitrine où sont habilement disposées les offres toujours changeantes de leur établissement. Alors on se dit bonjour, et je note que l’endroit est extrêmement propre : pour un endroit qui fait dans le bio, il faut tout de même le noter, on ne sait jamais dans quelle direction les parallèles peuvent nous mener. Car en effet, une des particularités de l’endroit, outre la gestion du personnel par le personnel, c’est la garantie profondément organique des produits comme on dirait par un saisissant barbarisme anglais français. Du pain aux légumes, de la viande au fromage, des laitages au cidre du père Denis au jus d’orange marocain, on mange des produits au pedigree redoutable. Je choisis dans la petite vitrine, une tarte au poireau (3E50), à la pâte brunâtre nourrissante, que je fais précéder d’une soupe (2E50), mit croutons, tout à fait délicieuse, avant de me faire offrir après la visite des lieux en tant que visiteur de marque – je peux ici garantir la propreté impeccable des cuisines, qui n’abritent pas une chèvre ou quelques porcs dans un tas de fumier immonde duquel la SCOP tirerait ses bénéfices vendus aux clients – un bout de brie, frais, épatant, et un fair café certainement. Mes regrets alors que je descendais la rue des Pyrénées : l’absence de une ou deux feuilles de salade avec ma tarte, car une tarte, ou une quiche, sans salade, c’est un peu comme un rateau sans feuilles, et ne pas avoir goûté le pinard (3E50 le verre), qui a l’air redoutable.
Le lendemain, une frisée aux lardons. Le soir des paupiettes de veau à la niçoise. C’est moi qui cuisinais et ça ne valait pas la version maternelle.
Samedi, encore une frisée, et puis je suis allé à Paris. Le soir j’ai mangé une assiette de riz avec du beurre, du sel et du poivre, chez mes amis Marthe et Vincent, qui n’en peuvent plus de faire à bouffer j’ai l’impression. Heureusement, j’avais ramené du vin.
Dimanche, il faisait toujours un temps magnifique, et nous avons mangé un rôti de veau aux cèpes. Le soir, Sylvain m’a proposé chez Camille d’aller se faire un petit resto, un tibétain ou un russe qu’il ne connaissait pas, et j’étais encore si bien nourri que j’ai dû m’excuser.
Enfin mardi, je devais me rendre à Paris, et j’en ai profité pour jeter un œil et une langue sur le passe-temps de mes amis Marthe et Vincent, et de leur amie Mona, qui viennent d’ouvrir une sandwicherie bio rue d’Hautepoul dans le 19e arrondissement à Paris. Christophe a fait tourner la voiture de ses parents sur le périphérique, et nous sommes arrivés dans le quartier juif au dessus des Buttes de Chaumont.
Pour une sandwicherie c’est plutôt class.
Ils ont apparemment trimés comme des malades tout l’été pour rénover les lieux, pendant que je me goiffrais dans les Pyrénées, de rien du tout à un ensemble lumineux aux murs jaunes, ouvert sur l’extérieur mais relativement bien protégé de la rue. On entre, et tout de suite, on fait face aux amis, qui guettent le chaland derrière une petite vitrine où sont habilement disposées les offres toujours changeantes de leur établissement. Alors on se dit bonjour, et je note que l’endroit est extrêmement propre : pour un endroit qui fait dans le bio, il faut tout de même le noter, on ne sait jamais dans quelle direction les parallèles peuvent nous mener. Car en effet, une des particularités de l’endroit, outre la gestion du personnel par le personnel, c’est la garantie profondément organique des produits comme on dirait par un saisissant barbarisme anglais français. Du pain aux légumes, de la viande au fromage, des laitages au cidre du père Denis au jus d’orange marocain, on mange des produits au pedigree redoutable. Je choisis dans la petite vitrine, une tarte au poireau (3E50), à la pâte brunâtre nourrissante, que je fais précéder d’une soupe (2E50), mit croutons, tout à fait délicieuse, avant de me faire offrir après la visite des lieux en tant que visiteur de marque – je peux ici garantir la propreté impeccable des cuisines, qui n’abritent pas une chèvre ou quelques porcs dans un tas de fumier immonde duquel la SCOP tirerait ses bénéfices vendus aux clients – un bout de brie, frais, épatant, et un fair café certainement. Mes regrets alors que je descendais la rue des Pyrénées : l’absence de une ou deux feuilles de salade avec ma tarte, car une tarte, ou une quiche, sans salade, c’est un peu comme un rateau sans feuilles, et ne pas avoir goûté le pinard (3E50 le verre), qui a l’air redoutable.
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